En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 7 cas pour 100 000 habitants.
Deux foyers d’activité régionale ont été notés, forte en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (57 cas pour 100 000 habitants), et modérée en Lorraine (35). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.

La rentrée scolaire est une période propice pour proposer aux familles de vérifier leur statut vaccinal et de mettre à jour si besoin leurs vaccins. A cette occasion, le Cespharm s’associe à l’Inpes pour mobiliser les pharmaciens autour de la vaccination.

Professionnels de santé de proximité, ces derniers occupent une place privilégiée pour relayer auprès du public les recommandations vaccinales en vigueur, répondre à ses questions sur la vaccination et l’accompagner dans sa décision de se faire vacciner. Pour les y aider, le Cespharm met à la disposition des confrères une sélection de documents d’information professionnelle et de brochures à remettre au public intégrant les nouvelles recommandations vaccinales.

Le calendrier vaccinal 2013, publié en avril dernier (BEH n°14-15), a introduit des modifications importantes, parmi lesquelles :

CHEZ LE NOURRISSON
simplification du schéma de vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite et les infections invasives à Hib : 2 injections aux âges de 2 et 4 mois, suivies d’un rappel avancé à l’âge de 11 mois,
– avancement à l’âge de 11 mois des rappels contre l’hépatite B et contre les infections invasives à pneumocoque,
– administration de la 1re dose du vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole à l’âge de 12 mois pour tous les nourrissons, quel que soit le mode de garde.

CHEZ L’ENFANT ET L’ADOLESCENT
ajout d’un rappel coquelucheux à l’âge de 6 ans,
– avancement de l’âge de la vaccination des jeunes filles contre les infections à papillomavirus humains entre 11 et 14 ans (rattrapage jusqu’à 19 ans révolus),
suppression du rappel dTPolio aux âges de 16-18 ans.

CHEZ L’ADULTE
administration des rappels dTPolio désormais à âges fixes : 25, 45, 65, 75, 85, 95 ans,

Le décret n°2013-449 et l’arrêté en date du 31 mai 2013, parus au Journal Officiel le 2 juin dernier, ont actualisé les compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et ont précisé celles nécessaires pour coordonner un programme d’ETP. Ils remplacent le référentiel de compétences défini dans le décret n°2010-906 et l’arrêté du 2 août 2010.

Le décret n°2013-449 définit trois domaines de compétences pour dispenser l’ETP :
– des compétences techniques permettant de favoriser une information utile du patient sur sa maladie et son traitement, et de fournir les éléments nécessaires au suivi et à l’organisation,
– des compétences relationnelles et pédagogiques visant à développer un partenariat avec les patients,
– des compétences organisationnelles permettant de planifier des actions et de conduire un projet d’ETP.

Le référentiel détaillé des compétences pour dispenser l’ETP dans le cadre d’un programme, présenté dans l’annexe 1 de l’arrêté du 31 mai 2013, a été actualisé. Il décrit six situations significatives rencontrées dans la pratique de l’ETP et précise, pour chacune d’elle, les activités réalisées et les compétences requises pour les mettre en œuvre. Rappelons que l’acquisition de ces compétences requiert une formation d’une durée minimale de quarante heures d’enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme.

L’annexe 2 de cet arrêté comporte désormais le référentiel de compétences pour coordonner un programme d’ETP. Pour rappel, ce dernier peut être coordonné par un professionnel de santé (dont les pharmaciens).

L’Inpes propose sur son site internet des documents complémentaires pour accompagner l’utilisation de chacun de ces référentiels .