Compte tenu de la situation épidémiologique, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière est prolongée jusqu’au 28 février 2014.

Les données de surveillance épidémiologique de la grippe recueillies depuis le 11 octobre 2013 montrent que l’activité grippale s’accentue de manière progressive en France métropolitaine : des virus grippaux ont été détectés dans toutes les régions. Depuis le 1ernovembre 2013, près de 100 cas graves de grippe ont été admis en service de réanimation. Les personnes concernées ont été majoritairement des adultes présentant des facteurs de risque et non vaccinés.

Selon le Ministère chargé de la santé, le pic épidémique de la grippe devrait être observé dans environ 3 semaines.

Dans ce contexte, l’Assurance maladie et la Direction générale de la santé prolongent la durée de validité des bons de prise en charge du vaccin antigrippal jusqu’au 28 février 2014, qui marquera la fin de la campagne.

Rappelons que la vaccination contre la grippe saisonnière est particulièrement recommandée chez les personnes présentant un risque accru de complications, notamment :
– les sujets âgés de 65 ans et plus,
– les personnes souffrant de certaines pathologies chroniques,
– les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse,
– les personnes obèses ayant un IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 21 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [12 ; 30]).
Sept foyers d’activité régionale ont été observés, d’activité forte en Picardie (96 cas pour 100 000 habitants) et Haute-Normandie (46), et modérée en Nord-Pas-de-Calais (39), Basse-Normandie (24), Champagne-Ardenne (23), Ile-de-France (21) et Midi-Pyrénées (21).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 261 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [228 ; 294]) (soit 167 500 nouveaux cas), en augmentation par rapport aux semaines précédentes et juste en dessous du seuil épidémique (274 cas pour 100 000 habitants).
Un second modèle de détection des épidémies de gastroentérite repose sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health). La semaine dernière deux des quatre classes médicamenteuses surveillées avaient atteint leur seuil d’alerte, confirmant l’intensification des cas de gastroentérite en France métropolitaine.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Lorraine (464 cas pour 100 000 habitants), Ile-de-France (390) et Bretagne (390).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 25 ans (de 5 mois à 94 ans). Les hommes représentaient 51% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité (0,3% des cas rapportés ont été hospitalisés (IC 95% [0% ; 1%])).
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques, le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer d’augmenter et dépasser le seuil épidémique la semaine prochaine.

A l’occasion de la prochaine édition de la Journée « Mission mains propres » qui se déroulera le lundi 5 mai 2014, le Ministère de la santé lance un appel à projets pour la réalisation de supports de communication autour de l’hygiène des mains. La commande des outils élaborés dans le cadre de la campagne est, par ailleurs, dès maintenant ouverte aux professionnels de santé.

Depuis 2009, la France s’est engagée au côté de l’OMS dans le défi mondial « un soin propre est un soin plus sûr » en participant chaque année à la Journée mondiale sur l’hygiène des mains « Sauvez des vies : lavez-vous les mains ».

Cette année, le ministère chargé de la santé renouvelle son engagement auprès de l’OMS avec la campagne nationale intitulée « Mission mains propres » qui se déroulera le lundi 5 mai 2014. Cette manifestation vise à promouvoir l’hygiène des mains des professionnels de santé et des patients et favoriser la communication autour des soins et de leur sécurité. Les professionnels de santé et les structures intéressés peuvent d’ores et déjà s’inscrire sur le site du ministère de la santé pour marquer leur engagement dans cette opération.

Un appel à projet est ouvert à tous les acteurs engagés dans la promotion de l’hygiène des mains, pour la réalisation d’un support de communication (flyer, affiche, video) qui sera utilisé au niveau national. Les projets doivent concerner la qualité et la sécurité des soins ainsi que la communication « soignants – soignés » et « usagers – acteurs de santé » autour de l’hygiène des mains. Les supports sélectionnés seront diffusés sur le site du ministère de la santé. Les demandes de participation doivent parvenir à la DGOS avant le 14 février 2014.

Par ailleurs, le ministère de la santé met à la disposition des professionnels qui le souhaitent les outils de communication (affiche, brochure) élaborés dans le cadre de la campagne. Ceux-ci peuvent être commandés en ligne sur le site www.sante.gouv.fr jusqu’au 25 mars 2014.

La Haute autorité de santé (HAS) publie des recommandations actualisées de bonne pratique sur l’aide à l’arrêt de la consommation de tabac. La HAS insiste sur le rôle des professionnels de santé de premier recours. Des outils pratiques sont mis à leur disposition.

Les nouvelles recommandations de la HAS actualisent celles de l’Afssaps datant de 2003. Elles s’intéressent à toutes les étapes traversées par un fumeur dans sa démarche d’arrêt et détaillent les différents niveaux d’intervention des professionnels, du dépistage de la consommation de tabac au maintien de l’abstinence. La HAS insiste sur la nécessaire implication des professionnels de santé et recommande un accompagnement spécifique des fumeurs dans le cadre d’entretiens ou de consultations dédiés à l’arrêt du tabac.

La stratégie d’intervention recommandée repose sur un dépistage de l’usage du tabac et un conseil d’arrêt aux fumeurs systématiques par l’ensemble des professionnels de santé. L’accompagnement psychologique représente la base de la prise en charge du fumeur. Entretien motivationnel, soutien psychologique individuel et thérapies cognitivo-comportementales sont notamment recommandés. Chez les personnes dépendantes, un traitement médicamenteux doit être proposé, les substituts nicotiniques constituant le traitement de 1ère intention. D’autres méthodes peuvent être utilisées : accompagnement téléphonique, outils d’autosupport (site internet, support écrit…). Une fois l’arrêt instauré, la prise en charge doit s’orienter vers la prévention des rechutes. Les recommandations précisent la place des autres traitements, méthodes et stratégies utilisés dans le sevrage tabagique, comme la réduction de la consommation de tabac ou la cigarette électronique. Les spécificités de la prise en charge dans certaines situations particulières (grossesse, pathologies, hospitalisation…) sont également abordées.

Afin de renforcer l’action des professionnels de santé auprès des fumeurs et de les aider dans leur pratique, la HAS propose des outils pour chaque étape de la prise en charge de l’arrêt du tabac : questionnaires, algorithmes, échelles d’évaluation, fiches pratiques…

Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens des documents à usage professionnel, des affiches et des brochures à remettre au public sur le thème du tabac.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 266 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [225 ; 307]) (soit 157 000 nouveaux cas), en augmentation par rapport aux semaines précédentes et juste en dessous du seuil épidémique (278 cas pour 100 000 habitants).
Un second modèle de détection des épidémies de gastroentérite repose sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health). La semaine dernière deux des quatre classes médicamenteuses surveillées avaient atteint leur seuil d’alerte, confirmant l’intensification des cas de gastroentérite en France métropolitaine.
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Aquitaine (537 cas pour 100 000 habitants), Limousin (463) et Languedoc-Roussillon (364).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 27 ans (de 6 mois à 91 ans). Les hommes représentaient 49% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité (pas de cas d’hospitalisation rapportée par les médecins Sentinelles).
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques, le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer d’augmenter et dépasser le seuil épidémique la semaine prochaine.

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