Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
En Ile-de-France, la semaine dernière, aucun cas de syndromes grippaux n’a été rapporté par les médecins Sentinelles, le taux d’incidence a été estimé à 0 cas pour 100 000 habitants.
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultations de médecine générale a été estimé à 64 cas pour 100 000 habitants IC 95% [0 ; 149].
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultations de médecine générale a été estimé à 81 cas pour 100 000 habitants IC 95% [0 ; 226].
Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 3 cas pour 100 000 habitants [1] (IC 95% [0 ; 6]), en dessous du seuil épidémique (67 cas pour 100 000 habitants).
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 40 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [27 ; 53]).
Onze foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (98 cas pour 100 000 habitants), Alsace (96), Poitou-Charentes (65), Languedoc-Roussillon (51), Rhône-Alpes (46), Ile-de-France (45) et Franche-Comté (45) et modérée en Midi-Pyrénées (36), Pays-de-la-Loire (31), Aquitaine (22) et Haute-Normandie (20).
En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 89 cas pour 100 000 habitants [1] (IC 95% [69 ; 109]), en dessous du seuil épidémique (167 cas pour 100 000 habitants).
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
Le ministère chargé de la Santé alerte l’opinion suite à plusieurs cas de bilharziose intervenus à l’issue de baignades dans une rivière corse, proche de Porto-Vecchio. Une Fiche pratique est éditée pour les professionnels de santé. Elle définit notamment les personnes à risque nécessitant des mesures diagnostiques.
C’est le signalement de plusieurs cas de bilharziose urogénitale chez des personnes s’étant baignées dans la rivière Cavu, proche de Porto-Vecchio (Corse du Sud), qui a motivé l’émission, fin mai, d’un avis du Haut conseil de la santé publique sur le dépistage et le traitement des infections à Schistosoma haematobium. Le ministère en charge de la Santé en a tiré une Fiche pratique récapitulant les principaux symptômes de la pathologie et la conduite à tenir face à une personne exposée. Elle définit également les populations à risque, chez qui une démarche diagnostique est recommandée. Le but de ce dépistage est double : à l’échelle individuelle il vise à éviter les complications à long terme, et à l’échelle collective, il permet d’interrompre le cycle parasitaire pour en limiter la propagation.
Ainsi, « tout sujet ayant eu un contact cutané, même bref, avec de l’eau de la rivière Cavu » entre juin et septembre des années 2011 à 2013 doivent faire pratiquer, sans urgence, une sérologie de bilharziose. Les personnes symptomatiques ou qui ont été exposées de façon répétitive doivent être dépistées de façon prioritaire.
Le seul traitement efficace est le praziquantel à raison de 40 mg/kg en une ou deux prises sur une seule journée. Exclusivement curatif, cet antiparasitaire n’est efficace que sur les formes matures du parasite, ce qui implique le respect d’un délai minimum de 8 semaines entre le dernier contact présumé contaminant et la prise du traitement.
Le ministère chargé de la Santé alerte l’opinion suite à plusieurs cas de bilharziose intervenus à l’issue de baignades dans une rivière corse, proche de Porto-Vecchio. Une Fiche pratique est éditée pour les professionnels de santé. Elle définit notamment les personnes à risque nécessitant des mesures diagnostiques.
C’est le signalement de plusieurs cas de bilharziose urogénitale chez des personnes s’étant baignées dans la rivière Cavu, proche de Porto-Vecchio (Corse du Sud), qui a motivé l’émission, fin mai, d’un avis du Haut conseil de la santé publique sur le dépistage et le traitement des infections à Schistosoma haematobium. Le ministère en charge de la Santé en a tiré une Fiche pratique récapitulant les principaux symptômes de la pathologie et la conduite à tenir face à une personne exposée. Elle définit également les populations à risque, chez qui une démarche diagnostique est recommandée. Le but de ce dépistage est double : à l’échelle individuelle il vise à éviter les complications à long terme, et à l’échelle collective, il permet d’interrompre le cycle parasitaire pour en limiter la propagation.
Ainsi, « tout sujet ayant eu un contact cutané, même bref, avec de l’eau de la rivière Cavu » entre juin et septembre des années 2011 à 2013 doivent faire pratiquer, sans urgence, une sérologie de bilharziose. Les personnes symptomatiques ou qui ont été exposées de façon répétitive doivent être dépistées de façon prioritaire.
Le seul traitement efficace est le praziquantel à raison de 40 mg/kg en une ou deux prises sur une seule journée. Exclusivement curatif, cet antiparasitaire n’est efficace que sur les formes matures du parasite, ce qui implique le respect d’un délai minimum de 8 semaines entre le dernier contact présumé contaminant et la prise du traitement.