Que faire face à un patient fiévreux pour identifier s’il est possiblement porteur du virus Ebola ? Pour vous informer sur l’attitude à adopter face à un cas suspect et organiser sa prise en charge, l’Ordre s’est associé au ministère pour élaborer des documents destinés aux pharmaciens.

Professionnel de santé de proximité, le pharmacien peut se trouver face à des cas de fièvre qui laissent le doute s’installer quant à une éventuelle infection par le virus Ebola. Pour le guider dans l’interrogatoire du patient et l’attitude à adopter face à un cas suspect, l’Ordre des pharmaciens s’est associé au ministère en charge de la Santé pour mettre au point une fiche professionnelle détaillant la marche à suivre. Une affiche (en français et en anglais) destinée au public l’accompagne.

Tout patient souffrant d’une fièvre d’au moins 38°C doit être interrogé sur son éventuel voyage en zone à risque dans les 21 jours qui ont précédé la montée en température. Le virus se transmet par contact direct avec les fluides corporels (sang, sueur, selles, salive, sperme, vomissements, urine…). Aucune transmission aérienne n’est avérée et la période de contagion débute uniquement à l’apparition des symptômes.

Il convient donc d’isoler tout patient potentiellement infecté (voir le détail de la démarche de protection dans la fiche professionnelle) et de contacter le 15.

Le ministère chargé de la Santé met par ailleurs à la disposition de tous, un site Internet entièrement consacré à cette pathologie. Il diffuse des informations générales sur la maladie, des conseils pratiques, des détails sur les actions sanitaires menées et consacre une rubrique aux professionnels de santé. Un numéro d’appel est également accessible pour toute question : 0800 13 00 00 (tous les jours de 9h à 21h).

Répondre aux interrogations des pharmaciens inscrits à la section D dans le contexte actuel d’évolution de leurs missions, et émettre des recommandations pour l’exercice de demain. Telles sont les principales ambitions des Etats généraux du pharmacien adjoint d’officine qui se tiendront le 19 janvier 2015.

Face aux succès des rencontres régionales, en place depuis plusieurs années, et du Forum Internet de 2011, la section D organise pour la première fois des Etats généraux du pharmacien adjoint d’officine au niveau national.

Autour de tables rondes, témoignages de terrain, débats et questions-réponses, cet évènement sera l’occasion pour les pharmaciens inscrits à la section D de mettre en œuvre une réflexion autour de l’exercice officinal de demain qui permettra d’aboutir à des recommandations. Des conseillers régionaux de l’Ordre seront également présents pour apporter des réponses concrètes à leurs interrogations professionnelles.

En parallèle, la section D, le Cespharm, le DPC, la qualité à l’officine, les outils de communications de l’Ordre et l’exercice au-delà des frontières feront chacun l’objet d’un stand. Ces derniers accueilleront les pharmaciens tout au long de la journée en proposant des échanges ainsi que des démonstrations sur les outils et sites Internet de l’Ordre.

En amont, la section propose aux pharmaciens de soumettre leurs questions, témoignages et expériences sur le site ega2015.fr (rubrique « la parole est à vous« ). Ces éléments pourront alimenter les débats lors desdits Etats généraux qui se tiendront à Paris, le lundi 19 janvier 2015. Programme et inscriptions (ouvertes jusqu’au 31 décembre) sur le site Internet de la manifestation.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 14 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [8 ; 20]).
Huit foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Picardie (80 cas pour 100 000 habitants) et Midi-Pyrénées (41) et modérée en Bourgogne (37), Centre (30), Corse (30), Alsace (25), Haute-Normandie (24) et Bretagne (21).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 42 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [28 ; 56]), en dessous du seuil épidémique (118 cas pour 100 000 habitants) [1].
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 159 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [133 ; 185]), en dessous du seuil épidémique (206 cas pour 100 000 habitants) [1].
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.