L’Institut national du cancer (INCa) mène une nouvelle campagne visant à sensibiliser les femmes âgées de 25 à 65 ans à l’importance de se faire dépister régulièrement contre le cancer du col de l’utérus. Partenaire de cette action, le Cespharm met à votre disposition une sélection d’outils pour relayer les messages auprès des femmes concernées.

Cette année, la campagne de l’INCa s’adresse tout particulièrement aux femmes ayant le moins recours à ce dépistage : femmes âgées de 25 à 30 ans ou de plus de 50 ans, femmes en situation sociale difficile, femmes résidant dans les départements d’Outre-mer. A cette occasion, les recommandations de la Haute autorité de santé sont rappelées : un dépistage par frottis cervico-utérin est recommandé tous les 3 ans, après 2 frottis annuels normaux, pour toutes les femmes de 25 à 65 ans, et ce même en l’absence de rapports sexuels et après la ménopause.

Un important dispositif de communication est mis en place à l’attention des femmes ciblées : campagne presse et sur Facebook, diffusion de spots radio en métropole et dans les DOM, distribution de nouveaux documents d’information, …

Pour vous aider à relayer cette manifestation, le Cespharm vous propose une sélection d’affichettes (disponibles en version française et multilingue) ainsi qu’un dépliant d’information sur le frottis de dépistage à remettre aux femmes concernées. Un document d’information professionnelle faisant le point sur la prévention du cancer du col de l’utérus est également mis à votre disposition.

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 231 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [204 ; 258]), soit 149 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (179 cas pour 100 000 habitants) [1]. Il faudra attendre le dépassement du seuil une deuxième semaine consécutive pour confirmer l’arrivée de l’épidémie de grippe.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Limousin (582 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [321 ; 843]), Auvergne (360, IC 95% [212 ; 508]) et Corse (331, IC 95% [178 ; 484]).
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 28 ans (7 mois à 93 ans), les hommes représentaient 45% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,7% (IC 95% [0,0 ; 1,5]).

Surveillance virologique : depuis la semaine 2014s40, date de reprise de la surveillance, 694 prélèvements ont été réalisés par des médecins du réseau Sentinelles. Pour 196 de ces prélèvements, une détection positive a été obtenue pour les virus grippaux qui se répartissent comme suit :
– 42 (21%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 92 (47%) virus de type A(H3N2),
– 34 (17%) virus de type A non sous-typés,
– 0 (0%) virus de type B lignage Victoria,
– 23 (12%) virus de type B lignage Yamagata,
– 5 (3%) virus de type B lignage non déterminé.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae, et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’intensité de l’épidémie de syndromes grippaux devrait continuer d’augmenter cette semaine et confirmer ainsi le démarrage de l’épidémie.

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 248 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [220 ; 276], (soit 160 000 nouveaux cas), repassant en dessous du seuil épidémique (276 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Haute-Normandie (393 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [174 ; 612]), Limousin (372, IC 95% [167 ; 577]) et Rhône-Alpes (351, IC 95% [266 ; 436]).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 22 ans (de 6 mois à 91 ans). Les hommes représentaient 51% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,3% (IC 95% [0,0 ; 0,8]).

Prévision : selon le modèle de prévision basé sur les données historiques [2], le niveau d’activité des diarrhées aiguës pourrait avoir atteint son pic et diminuer dans les prochaines semaines.

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 14 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [7 ; 21]).
Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Corse (57 cas pour 100 000 habitants), Auvergne (45) et Picardie (43) et modérée en Centre (35), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (26), Lorraine (25) et Haute-Normandie (23).