Le niveau 3 d’alerte canicule vient d’être activé dans plusieurs départements de l’Hexagone. Coup de chaleur, déshydratation, voire décès… Pour vous aider à prévenir les risques liés aux fortes chaleurs, le Cespharm vous propose une sélection d’outils d’information pour vos patients et votre pratique professionnelle.

De chaque épisode de forte chaleur peut découler une vague d’hospitalisations et de décès, évitables pour la plupart. Pour limiter les conséquences des températures actuellement élevées, sensibilisez vos patients aux bons réflexes à adopter dans ces circonstances !

Pour tous, le message essentiel est de boire chaque jour 1,5 L d’eau, de ne pas consommer d’alcool et de maintenir les habitations à l’abri de la chaleur (aération aux heures les moins chaudes, fermeture des volets dans la journée…) et de ne pas rester soi-même au soleil.

Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables (pas ou très peu de sudation donc risque d’hyperthermie), aussi, elles relèvent de consignes particulières. L’hydratation doit toujours s’accompagner chez le sujet âgé d’une alimentation normale et équilibrée afin d’éviter tout risque d’hyponatrémie de dilution. Il convient par ailleurs de mouiller la peau régulièrement en ventilant légèrement pour faire baisser la température corporelle, de ne pas sortir aux heures les plus chaudes, de passer plusieurs heures par jour dans un lieu frais ou climatisé, et de donner des nouvelles à son entourage.

Pour appuyer ce discours auprès de vos patients de tous âges, le Cespharm met à votre disposition une affiche et une brochure qui leur sont destinées. Elles détaillent les réflexes à avoir en cas de fortes chaleur et revoient vers le numéro vert Canicule info service (0 800 06 66 66). La brochure informe en outre que les sujets âgés, handicapés ou isolés peuvent être inscrits sur le registre des mairies ou faire appel au Centres communaux d’action sociale pour bénéficier d’aide en cas de canicule. Deux documents pour votre pratique professionnelle, fraîchement mis à jour, sont également disponibles auprès du Cespharm.

En parallèle, le ministère chargé de la Santé propose le dossier « Canicule et chaleurs extrêmes« , consultable en ligne. Un second dossier intitulé « Conditions climatiques extrêmes et produits de santé » comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur est par ailleurs disponible sur le site de l’ANSM.

A la veille des vacances d’été, le Cespharm met à votre disposition la brochure d’information « Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ? » à remettre aux voyageurs se rendant dans une zone tropicale et résidant tout particulièrement dans les régions Aquitaine, Bourgogne, Corse, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, ProvenceAlpesCôte d’Azur et Rhône-Alpes.

Ce document, édité par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes, présente les principales mesures de protection contre les piqûres de moustiques à adopter pendant un séjour en zone tropicale : vêtements couvrants et imprégnés d’insecticide, répulsif cutané sur les parties découvertes du corps, moustiquaire imprégnée d’insecticide, ….

Il met également l’accent sur l’importance, pour les voyageurs de retour en métropole et présentant des signes cliniques évocateurs de dengue ou de chikungunya, de continuer à se protéger des piqûres de moustiques. Ces mesures sont indispensables pour limiter la transmission de la maladie dans les départements métropolitains où Aedes albopictus – vecteur potentiel du chikungunya et de la dengue – est implanté et en expansion constante : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Corse du Sud, Drôme, Gard, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Hérault, Isère, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Rhône, Saône-et-Loire, Savoie, Var et Vaucluse. A noter que ce moustique a également été détecté dans les régions Alsace, Auvergne, Centre, Ile-de-France, Pays de la Loire et Poitou-Charentes (DGS, avril 2015).

Le Cespharm vous propose également un dépliant faisant le point sur la prévention de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine, élaboré par la DGS, l’InVS et l’Inpes à l’intention des professionnels de santé.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 35 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [22 ; 48]).
Neufs foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (154 cas pour 100 000 habitants), Bretagne (72), Rhône-Alpes (54), Franche-Comté (52), Nord-Pas-de-Calais (45) et Bourgogne (42) et modérée en Ile-de-France (33), Corse (29) et Alsace (23).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 93 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [72 ; 114]), en dessous du seuil épidémique (168 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 4 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [0 ; 9]), en dessous du seuil épidémique (68 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

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