En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 4 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [0 ; 8]), en dessous du seuil épidémique (73 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 40 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [25 ; 55]).
Dix foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Nord-Pas-de-Calais (101 cas pour 100 000 habitants), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (59), Poitou-Charentes (49) et Basse-Normandie (45) et modérée en Lorraine (34), Pays-de-la-Loire (34), Aquitaine (33), Languedoc-Roussillon (26), Midi-Pyrénées (25) et Centre (20).

Méfiance et conscience du danger potentiel des produits utilisés à des fins amaigrissantes sont primordiales de la part des professionnels de santé et du public. Dans un rapport récemment publié sur ce thème, l’ANSM fait notamment le point sur les informations à diffuser en la matière.

Le rapport de l’ANSM intitulé « Evaluation des risques liés à l’utilisation de produits de santé à des fins d’amaigrissement », publié il y a quelques jours, fait le point sur les pratiques visant une perte de poids et leurs risques (gare notamment aux prescriptions hors AMM).

L’Agence alerte sur l’importance d’une vigilance permanente par chacun « compte tenu du renouvellement constant de l’offre ». Elle note par ailleurs que son « contrôle de la promotion autour des produits revendiquant un effet sur le poids est fonction de leur statut réglementaire et ne peut être exhaustif ».

Au travers de ses 30 pages, le rapport recense également les informations qui doivent être connues du grand public et communiquées par les professionnels de santé.

Le public doit en particulier être conscient qu’aucune décision de perte du poids n’est anodine. La méfiance doit être de mise sur les produits vendus sur Internet, les médicaments conseillés par des proches, les produits dont l’origine n’est pas connue même s’ils se revendiquent naturels et les méthodes « miracle ». Par ailleurs, la prise en charge du surpoids ou de l’obésité nécessite un contrôle médical.

Les patients doivent également être sensibilisés au fait que toute réaction anormale suite à la prise d’un produit de santé doit être signalée à un médecin ou à un pharmacien. Les effets indésirables peuvent être déclarés par le patient lui-même auprès de l’ANSM et l’Agence européenne du médicament diffuse une fiche d’information à ce sujet.

Vous êtes particulièrement bien placés pour faire passer ces messages. A vous de jouer !

L’Institut national du cancer (INCa) mène une campagne d’information sur la prévention des cancers évitables. Son objectif ? Aider chacun à faire le point sur ses risques de développer un cancer et lui donner les moyens d’agir pour les réduire.

Selon le Baromètre cancer 2010, plus de 1 personne sur 2 pense que « le cancer, c’est souvent héréditaire » et 1 personne sur 3 estime « qu’on ne peut rien faire pour éviter le cancer ». En réalité, les facteurs génétiques héréditaires représentent moins de 10 % des causes de cancer. En revanche, les facteurs de risque évitables, liés aux modes de vie et aux comportements (tels le tabagisme, la consommation d’alcool, l’obésité et la sédentarité), sont responsables de 40 % des cancers. Impliqué dans 17 localisations cancéreuses différentes, le tabac est le premier facteur de risque évitable, loin devant tous les autres facteurs. Viennent ensuite, à part égale, l’alcool et une alimentation déséquilibrée.

Face à ce constat, la campagne de l’INCa vise à informer le public sur l’importance relative des 9 principaux facteurs de risque évitables de cancers. A cette occasion, chacun est invité à identifier ses propres facteurs de risque grâce à un test simple et rapide, à compléter en ligne sur le site de l’INCa. Des conseils de prévention adaptés seront, si besoin, proposés.

Par ailleurs, l’INCa met à disposition sur son site une brochure intitulée « Nutrition et cancers » destinée au public. Cet outil fait le point sur l’état actuel des connaissances en matière de facteurs de risque et de protection liés à la nutrition. Il est disponible, pour l’instant, uniquement en téléchargement. Un document d’information professionnelle portant sur cette thématique peut également être consulté sur le site de l’INCa.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 4 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [0 ; 8]), en dessous du seuil épidémique (71 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.