Si le « Don de vie » a été labellisé Grande cause nationale en 2009 et largement promu depuis, le public ne semble pas encore familiarisé avec toutes les possibilités en termes de dons. Pour faire le tour de la question, le Cespharm propose un mini-dépliant complet.

Don de sang placentaire, don de sang, don de plasma, don de plaquettes, don de moelle osseuse et don d’organes. Pour faire connaître les Dons de vie, les associations Laurette Fugain, Gregory Lemarchal et la fondation Greffe de vie proposent un dépliant au format carte de crédit. Petit mais complet, ce document explique en quoi consistent ces dons et les conditions à remplir pour les réaliser.

Outre ces informations, la carte dépliante recense les adresses Internet et les numéros de téléphones utiles sur le sujet. Deux cartes de donneur d’organes sont également rattachées à ce document. Bien que dépourvues de valeur légale, celles-ci peuvent toutefois constituer un moyen complémentaire d’affirmer son souhait en la matière. Rien ne pourra toutefois remplacer l’expression de sa position à ses proches, de son vivant, puisque c’est auprès d’eux que les médecins sont légalement tenus de vérifier qu’aucune opposition au don n’avait été exprimée par le défunt.

Ces dépliants d’information sont disponibles à la commande auprès du Cespharm. A diffuser largement !

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 15 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [7 ; 23]), en dessous du seuil épidémique (97 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 121 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [99 ; 143]), en dessous du seuil épidémique (183 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

L’Institut national du cancer (INCa) vient de publier des recommandations pratiques sur la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux per os utilisés en hématologie, destinées notamment aux professionnels de santé de ville.

L’objectif est de les aider à gérer plus efficacement les toxicités les moins graves liées à ces traitements, à éviter le recours à certaines hospitalisations et à orienter rapidement les patients nécessitant une prise en charge spécialisée en cas de toxicités plus importantes.

Ces recommandations concernent les traitements de cancers hématologiques (en particulier la leucémie myéloïde chronique et le myélome multiple) :

– les inhibiteurs de tyrosine kinase ciblant BCR-ABL (imatinib-Glivec, dasatinib-Sprycel, nilotinib-Tasigna, bosutinib-Bosulif, ponatinib-Iclusig) ou JAK (ruxolitinib-Jakavi) ;

– les immunomodulateurs (thalidomide, lénalidomide-Revlimid, pomalidomide-Imnovid).

Elles proposent notamment les mesures à mettre en œuvre pour prévenir certains de leurs effets indésirables, les modalités de leur détection précoce et les conduites à tenir en cas de toxicité avérée.

Elles sont disponibles sur le site de l’INCa sous la forme de deux documents interactifs. Seront prochainement mises à disposition des fiches pratiques récapitulant par molécule les modalités de prévention, de suivi et de gestion des effets secondaires.

D’autres recommandations sont d’ores et déjà prévues. Elles porteront sur la prévention et la gestion des effets indésirables des chimiothérapies orales utilisées dans le traitement des tumeurs solides (poumon, peau, rein, prostate, sein, système digestif).