A l’approche de l’hiver, le Cespharm met à votre disposition une sélection d’outils d’information rappelant les gestes à adopter pour limiter la transmission des virus hivernaux. Les documents proposés mettent notamment l’accent sur le lavage des mains, geste de prévention essentiel mais insuffisamment appliqué (Baromètre santé Inpes, 2010).

L’hiver est une période propice à la propagation des virus responsables de grippes, rhumes, rhinopharyngites, bronchiolites et gastroentérites. Le contact avec les mains contaminées d’une personne infectée joue un rôle important dans la transmission de ces infections. Il est donc recommandé de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou d’utiliser une solution hydroalcoolique, notamment après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, avant chaque repas, ou encore après avoir utilisé les transports en commun.

Pour limiter les risques de transmission des virus respiratoires de l’hiver, d’autres gestes barrières ont également démontré leur efficacité :

– se couvrir la bouche avec sa manche ou un mouchoir à usage unique pour tousser ou éternuer,

– jeter son mouchoir en papier dans une poubelle immédiatement après usage,

– porter un masque chirurgical lorsqu’on est malade,

– aérer régulièrement le logement.

Pour vous aider à relayer ces messages de prévention, le Cespharm vous propose une sélection d’affiches et de brochures d’information à remettre au public. Pour votre information professionnelle, il met également à votre disposition un dossier sur les infections respiratoires de l’hiver.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 27 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [18 ; 36]), en dessous du seuil épidémique (122 cas pour 100 000 habitants) [1].
Surveillance virologique : Depuis la semaine 2015s40, date de reprise de la surveillance virologique, 65 prélèvements ont été réalisés par les médecins du réseau Sentinelles. Parmi les 61 prélèvements testés aux virus grippaux, aucun n’était positif. Parmi les prélèvements testés pour d’autres virus respiratoires, 4/52 étaient positifs au virus respiratoire syncytiale, 16/52 au rhinovirus et 1/34 au métapneumovirus.

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 103 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [83 ; 123]), en dessous du seuil épidémique (211 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

Isotrétinoïne, minocycline, Diane 35. Au vu des multiples alertes liées à des traitements de l’acné ces dernières années, de nouvelles recommandations en la matière viennent d’être publiées. Labellisées par la HAS, elles abordent notamment l’éducation des patients et la délivrance de l’isotrétinoïne.

Les recommandations de bonne pratique dans la prise en charge de l’acné, fraîchement publiées par la Société française de dermatologie (SFD), actualisent celles émises par l’Afssaps en 2007. Labellisées par la HAS, elles orientent le choix du traitement non plus selon le type de lésions (comédons, papulo-pustules, nodules) mais en fonction du stade de gravité de l’acné. Un arbre décisionnel avec photos et description des cinq stades de référence résume ces recommandations.

Elles comportent par ailleurs un volet sur l’information et l’éducation des patients, identifiés comme des facteurs pouvant améliorer l’adhésion au traitement et devant faire partie de la prise en charge. Le patient doit en effet être averti du caractère suspensif du traitement et de la nécessité de suivre un traitement d’entretien local « aussi longtemps que nécessaire ». Il doit également être sensibilisé au délai de quelques semaines nécessaire à l’obtention d’une amélioration visible et aux moyens de limiter l’irritation liée aux traitements locaux notamment.

L’isotrétinoïne orale fait l’objet d’un focus particulier en lien avec deux de ses effets indésirables : sa tératogénicité et l’apparition possible de troubles psychiatriques (pages 9 et 10 des recommandations).

La SFD rappelle que sa prescription initiale est désormais réservée aux dermatologues et qu’elle est strictement contre-indiquée chez les femmes en âge de procréer sauf dans le cas où toutes les conditions du programme de prévention des grossesses sont réunies. Ces femmes doivent notamment se voir remettre un carnet-patiente rappelant ces conditions. Aucune délivrance ne peut avoir lieu sans la présentation du carnet dûment rempli chaque mois par le prescripteur, ni au-delà des 7 premiers jours suivant la date d’établissement de la prescription. Une contraception efficace est obligatoire avant, pendant et un mois après le traitement par isotrétinoïne.

Pour un rappel toujours utile, l’ensemble des éléments conditionnant la délivrance de cette molécule est détaillé en page 9 des recommandations.

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