« Un geste simple peut vous sauver la vie », telle est la signature de la nouvelle campagne d’information sur le dépistage du cancer colorectal menée par l’Institut national du cancer (INCa) pendant tout le mois de novembre.

Avec 42150 nouveaux cas et 17700 décès estimés en 2012 en France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et le deuxième cancer le plus meurtrier. Pourtant, détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10.

La campagne de l’INCa s’adresse aux hommes et aux femmes de 50 à 74 ans ciblées par le dépistage organisé. L’objectif est de les sensibiliser à l’importance de se faire dépister tous les 2 ans contre ce cancer et de les informer sur les avantages du test immunologique. Pour rappel, les personnes concernées sont invitées tous les 2 ans à réaliser un test de dépistage remis par leur médecin traitant et pris en charge à 100%.

Le remplacement du test Hémoccult par le test immunologique de détection de sang occulte dans les selles est effectif depuis le mois de mai. Ce nouveau test est plus fiable et plus performant : il permet de détecter environ 2 fois plus de cancers colorectaux et 2,5 fois plus d’adénomes avancés. Plus simple d’utilisation, il ne nécessite qu’un seul prélèvement de selles contre six auparavant.

A l’occasion de cette campagne, le Cespharm met à votre disposition une affiche ainsi que deux documents à remettre aux personnes âgées de 50 à 74 ans (carte postale, dépliant d’information présentant les avantages du nouveau test de dépistage ainsi que l’intérêt et le déroulement du dépistage organisé).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 133 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [113 ; 153]), en dessous du seuil épidémique (227 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 23 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [15 ; 31]), en dessous du seuil épidémique (135 cas pour 100 000 habitants) [1].
Surveillance virologique : Depuis la semaine 2015s40, date de reprise de la surveillance virologique, 97 prélèvements ont été réalisés par les médecins du réseau Sentinelles. Parmi les 82 prélèvements testés pour la présence de virus grippaux, aucun n’était positif. Parmi les prélèvements testés pour d’autres virus respiratoires, 6/89 étaient positifs pour le virus respiratoire syncytial, 20/82 pour les rhinovirus et 1/61 pour le métapneumovirus.  

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 12 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [6 ; 18]).
Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Languedoc-Roussillon (67 cas pour 100 000 habitants) et Lorraine (43) et modérée en Ile-de-France (34), Franche-Comté (33), Champagne-Ardenne (29), Limousin (28) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (22).