A l’approche de la vaste campagne de communication de l’Ordre rappelant que le médicament n’est pas un produit de consommation courante et que la pharmacie ne peut être assimilée aux autres réseaux de distribution, le Cespharm propose une brochure qui met en avant le rôle du pharmacien. A vos commandes !

« La pharmacie n’est pas un commerce comme les autres ». C’est le 11 janvier que sera donné le coup d’envoi de la campagne de l’Ordre national des pharmaciens visant à diffuser ce message.

Pour accompagner cette communication, le Cespharm vous invite à commander et à diffuser largement la brochure « Pourquoi est-ce important de parler avec son pharmacien ? » Celle-ci fera connaître au public l’importance du dialogue avec le pharmacien d’officine comme précieux élément de sécurité autour des traitements.

Cet outil est un complément essentiel à la campagne, puisqu’il met en avant :

– la disponibilité, la proximité et le rôle du pharmacien dans la sécurité des patients ;
– l’importance de la compréhension par le patient, au sortir de l’officine, de l’enjeu et du bon usage des traitements ;
– des réponses à des questions fréquentes, en lien notamment avec l’achat de médicaments sur Internet ou la fiabilité des sources d’information médicales.

C’est le moment de passer commande pour optimiser votre communication dans le cadre de la campagne à venir !

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 34 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [26 ; 42]), soit 22 000 nouveaux cas, en dessous du seuil épidémique (166 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Champagne-Ardenne (127 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [35 ; 219]), Alsace (94,  IC 95% [7 ; 181]) et Nord-Pas-de-Calais (77 IC 95% [33 ; 121]).
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 25 ans (9 mois à 76 ans); les hommes représentaient 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : aucune hospitalisation pour syndrome grippal n’a été rapportée.

Surveillance virologiqueDepuis la semaine 2015s40, date de début de la surveillance, 401 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (233 par les médecins généralistes et 168 par les pédiatres libéraux).  Résultats virologiques des prélèvements des cas syndromes grippaux, médecins Sentinelles généralistes et pédiatres :
– 0 (0,0%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 0 (0,0%) virus de type A(H3N2),
– 1 (0,3%) virus de type A non sous-typés,
– 4 (1,1%) virus de type B lignage Victoria,
– 0 (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
– 0 (0,0%) virus de type B lignage non déterminé.
Aucune co-infection de virus grippaux n’a été observée.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse. 

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des cas de syndromes grippaux devrait augmenter de façon modérée et rester en-dessous du seuil épidémique dans les prochaines semaines.

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.
 

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 171 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [150 ; 192], (soit 110 500 nouveaux cas), en légère augmentation par rapport à la semaine dernière mais en dessous du seuil épidémique (203 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Limousin (363 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [175 ; 550]), Aquitaine (331, IC 95% [107 ; 555]) et Auvergne (241, IC 95% [83,399]).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 22 ans (de 4 mois à 92 ans). Les hommes représentaient 54% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,8% (IC 95% [0,0 ; 1,8]).

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], le niveau d’activité des diarrhées aiguës [devrait rester à un niveau stable cette semaine.
Un second modèle de détection des épidémies de gastroentérite repose sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health) [3]. La semaine dernière deux des quatre classes médicamenteuses surveillées avaient atteint leur seuil d’alerte, indiquent une augmentation de l’activité.

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Pelat C, et al. A method for selecting and monitoring medication sales for surveillance of gastroenteritis. Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2010 Oct;19(10):1009-18.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 22 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [14 ; 30]).
Dix foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Picardie (102 cas pour 100 000 habitants), Haute-Normandie (64) et Poitou-Charentes (53) et modérée en Auvergne (39), Nord-Pas-de-Calais (36), Ile-de-France (27), Champagne-Ardenne (26), Lorraine (21), Limousin (20) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (20).