En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultations de médecine générale a été estimé à 366 cas pour 100 000 habitants IC 95% [290 ; 442].
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultations de médecine générale a été estimé à 184 cas pour 100 000 habitants IC 95% [125 ; 243].
Rappeler l’importance de l’hygiène des mains aux patients et aux professionnels de santé, tel est l’objectif de la campagne Mission mains propres. Relayée en France par le ministère chargé de la Santé, elle se déroulera cette année du 9 au 13 mai. Pour en faire écho, les outils de communication doivent être commandés avant le 31 mars.
« Sauvez des vies, lavez-vous les mains ». Ce slogan est celui choisi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la Journée sur l’hygiène des mains qui a lieu chaque année le 5 mai. Ce jour étant férié en France en 2016, c’est du 9 au 13 mai que se déroulera cette année la campagne Mission mains propres. Son but est de promouvoir l’hygiène des mains et d’encourager la communication entre patient et soignant autour des soins médicaux et de leur sécurité.
Afin de sensibiliser vos patients à cette problématique, vous avez jusqu’au 31 mars pour commander l’affiche et le flyer de la campagne sur le site du ministère chargé de la Santé. Ces outils vous seront livrés entre le 18 et le 30 avril.
Des clips vidéos sont également disponibles au téléchargement.
Dans un argumentaire scientifique paru fin 2015 sur le site du ministère, la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) rappelle que :
- dans le contexte de soins, il « est prouvé que la friction hydro-alcoolique est la méthode la plus efficace en termes d’élimination de la flore portée sur les mains » à condition de choisir des produits conformes aux normes en vigueur et de respecter le temps de friction qui y est associé. Une Liste positive des désinfectants et des Recommandations pour l’hygiène des mains (dernières éditions juin 2009) sont téléchargeables sur le site Internet de SF2H.
- en dehors des soins, « seul le lavage simple des mains pour les gestes d’hygiène des mains au quotidien est recommandé dans la vie courante, dans les écoles, etc…«
Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 30 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [22 ; 38]).
Onze foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Languedoc-Roussillon (76 cas pour 100 000 habitants IC 95% [3 ; 149]), Pays-de-la-Loire (72 IC 95% [0 ; 152]), Ile-de-France (61 IC 95% [0 ; 133]), Nord-Pas-de-Calais (60 IC 95% [23 ; 97]) et Champagne-Ardenne (54 IC 95% [4 ; 104]) et modérée en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (36 IC 95% [9 ; 63]), Midi-Pyrénées (31 IC 95% [0 ; 69]), Aquitaine (30 IC 95% [0 ; 76]), Rhône-Alpes (29 IC 95% [9 ; 49]), Haute-Normandie (23 IC 95% [0 ; 68]) et Limousin (21 IC 95% [0 ; 54]).
Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 146 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [128 ; 164], en dessous du seuil épidémique (175 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Champagne-Ardenne (190 cas pour 100 000 habitants IC 95% [93 ; 287]), Lorraine (187 IC 95% [91 ; 283]) et Picardie (172 IC 95% [3 ; 341]).
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], l’activité des diarrhées aiguës devrait rester stable dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 371 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [343 ; 399]), soit 241 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (140 cas pour 100 000 habitants) [1]. C’est la sixième semaine consécutive au-dessus du seuil épidémique. Après trois semaines de stabilisation, l’incidence des syndromes grippaux est en légère augmentation (données non consolidées).
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Nord-Pas-de-Calais (648 cas pour 100 000 habitants IC 95% [533 ; 763]), Champagne-Ardenne (592 IC 95% [421 ; 763]) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (540 IC 95% [374 ; 706]). Dix-neuf régions présentent un taux d’incidence supérieur au seuil épidémique national.
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 21 ans (3 mois à 94 ans); les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,2% (IC 95% [0,0 ; 0,5]).
Surveillance virologique : depuis la semaine 2015s40, date de début de la surveillance, 2699 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (1623 par les médecins généralistes et 1076 par les pédiatres libéraux). Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse. Résultats virologiques des prélèvements des cas syndromes grippaux, médecins Sentinelles généralistes et pédiatres :
– 30 (13,2%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 0 (0,0%) virus de type A(H3N2),
– 7 (3,1%) virus de type A non sous-typés,
– 96 (42,3%) virus de type B lignage Victoria,
– 1 (0,4%) virus de type B lignage Yamagata,
– 26 (11,5%) virus de type B lignage non déterminé.
Treize co-infections de virus grippaux A et B ont été observées.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’activité des syndromes grippaux pourrait être proche du pic épidémique.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.
Durant tout le mois de mars, l’Institut national du cancer (INCa) renouvelle sa campagne d’information sur le dépistage organisé du cancer colorectal. « Un geste simple peut vous sauver la vie », tel est le message à relayer auprès des hommes et des femmes de 50 à 74 ans concernés par ce dépistage.
Avec 42 150 nouveaux cas et 17 700 décès estimés en 2012 en France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et le deuxième cancer le plus meurtrier. Pourtant, détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10.
La campagne « Mars bleu » a pour objectifs de sensibiliser les personnes de 50 à 74 ans à l’importance de se faire dépister tous les 2 ans contre ce cancer et de leur rappeler les avantages du test immunologique. Ce test de détection de sang occulte dans les selles est disponible dans les cabinets médicaux depuis mai 2015. Il est plus fiable et plus performant que le test Hémoccult : il permet de détecter environ 2 fois plus de cancers colorectaux. Plus simple d’utilisation, il ne nécessite qu’un seul prélèvement de selles contre six auparavant.
Pour rappel, dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal, les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sans facteur de risque particulier sont invités tous les 2 ans à réaliser à leur domicile un test de dépistage remis par leur médecin traitant et pris en charge à 100 %.
Pour vous aider à relayer cette manifestation, le Cespharm met à votre disposition une affiche ainsi que deux documents à remettre au public (carte postale, dépliant d’information présentant les avantages du test immunologique ainsi que l’intérêt et le déroulement du dépistage organisé). Des versions multilingues des outils de la campagne peuvent être commandées sur le site de l’INCa.
Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 321 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [296 ; 346]), soit 209 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (149 cas pour 100 000 habitants) [1]. C’est la cinquième semaine consécutive au-dessus du seuil épidémique. L’incidence des syndromes grippaux est stable par rapport semaine dernière. L’activité pourrait être proche du pic épidémique.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Rhône-Alpes (522 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [438 ; 606]), Limousin (490, IC 95% [212 ; 768]) et Auvergne (463, IC 95% [244 ; 682]). Seize régions présentent un taux d’incidence supérieur au seuil épidémique national.
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 23 ans (3 mois à 86 ans); les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,3% (IC 95% [0,0 ; 0,8]).
Surveillance virologique : depuis la semaine 2015s40, date de début de la surveillance, 2427 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (1448 par les médecins généralistes et 979 par les pédiatres libéraux). Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse. Résultats virologiques des prélèvements des cas syndromes grippaux, médecins Sentinelles généralistes et pédiatres :
– 29 (14,4%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 1 (0,5%) virus de type A(H3N2),
– 8 (4,0%) virus de type A non sous-typés,
– 86 (42,8%) virus de type B lignage Victoria,
– 0 (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
– 24 (11,9%) virus de type B lignage non déterminé.
Douze co-infections de virus grippaux ont été observées.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’activité des syndromes grippaux pourrait être proche du pic épidémique.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.