En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 150 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [132 ; 168] en dessous du seuil épidémique (179 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Picardie (315 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 637]), Bretagne (284, IC 95% [183 ; 385]) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (206, IC 95% [97 ; 315].
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], l’activité des diarrhées aiguës devrait continuer de diminuer dans les prochaines semaines.

Bilan de l’épidémie 2015-2016 : l’épidémie aura duré 5 semaines entre le 4 janvier 2016 et le 7 février 2016 (semaines 2016s01 à 2016s05) et 691 000 personnes auraient consulté leur médecin généraliste pour une diarrhée aiguë (IC 95% [664 000 ; 717 000]). Le pic de l’épidémie a été atteint en semaine 201602 avec 226 cas pour 100 000 habitants.
Concernant les cas rapportés, durant les 5 semaines d’épidémie, l’âge médian des cas était de 25 ans (de 2 mois à 97 ans). Les hommes représentaient 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,5% (IC 95% [0,2 ; 0,7]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006
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En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 28 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [21 ; 35]).
Seize foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Limousin (79 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [4 ; 154]), Languedoc-Roussillon (76, IC 95% [13 ; 139]), Picardie (46, IC 95% [0 ; 166]), Ile-de-France (46, IC 95% [7 ; 85]) et Pays-de-la-Loire (42, IC 95% [0 ; 92]) et modérée en Rhône-Alpes (38, IC 95% [13 ; 63]), Haute-Normandie (32, IC 95% [0 ; 100]), Nord-Pas-de-Calais (32, IC 95% [0 ; 64]), Midi-Pyrénées (28, IC 95% [0 ; 56]), Franche-Comté (28, IC 95% [0 ; 61]), Bretagne (25, IC 95% [0 ; 55]), Centre (22, IC 95% [3 ; 41]), Bourgogne (21, IC 95% [0 ; 53]), Champagne-Ardenne (20, IC 95% [0 ; 50]), Lorraine (20, IC 95% [0 ; 60]) et Corse (20, IC 95% [0 ; 47]).

Du 14 au 20 mars, l’édition 2016 de la Semaine du don de moelle osseuse ciblera plus particulièrement la sensibilisation des hommes de moins de 40 ans à la démarche de don. Pour la première fois, un spot radio viendra appuyer cette communication. Procurez-vous l’affiche et la brochure de la campagne !

C’est du 14 au 20 mars 2016 qu’aura lieu la 11e édition de la Semaine de mobilisation pour le don de moelle osseuse. Son objectif cette année est de sensibiliser en particulier les hommes de moins de 40 ans à la démarche de don… Les raisons de ce ciblage ?

Les hommes ne représentent aujourd’hui que 34 % des inscrits dans un fichier de donneurs où la diversité est pourtant primordiale.

L’Agence de la biomédecine note de meilleures chances de succès d’une greffe lorsque le donneur est un homme, en particulier de moins de 40 ans. Cela s’explique notamment par « l’absence, chez les hommes, des anticorps développés naturellement par les femmes lors de chaque grossesse. Or, ces anticorps compliquent la bonne tolérance du greffon de moelle osseuse après la greffe pour le malade« .

Rappelons que l’inscription sur le registre de donneurs est possible pour toute personne de 18 à 50 ans (les dons peuvent néanmoins être effectués jusqu’à 60 ans) et que la multiplicité des profils augmente les chances de compatibilité pour un malade donné. Il convient donc, dans l’absolu, d’encourager toute inscription, quel que soit le sexe de la personne. Le site Dondemoelleosseuse.fr met à la disposition de tous, une information complète sur le don et offre la possibilité de se pré-inscrire sur le registre.

Côté campagne, dès le 14 mars 2016, deux bus partiront à la rencontre du public dans 12 villes de l’Hexagone ainsi qu’à Fort-de-France (programme disponible sur le site Internet Dondemoelleosseuse.fr). Par ailleurs, pour la première fois, la Semaine de mobilisation sera également relayée par un spot radio. En parallèle, le Cespharm vous propose une affiche et deux brochures pour contribuer, vous aussi, à sensibiliser le public à ce don.

Le Cespharm met à votre disposition une nouvelle brochure intitulée « Nutrition et cancers » à remettre au public. Celle-ci est élaborée par l’Institut national du cancer (INCa).

Cet outil fait le point sur les facteurs de risque et de protection liés à la nutrition (alimentation, consommation d’alcool, activité physique et poids), dont l’effet sur le cancer est scientifiquement prouvé. Les recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS) sont rappelées pour chacun des facteurs nutritionnels.

Il y est précisé qu’aucun facteur protecteur ne saurait annuler l’effet d’un facteur de risque. Favoriser la première catégorie et réduire la seconde sont donc tous deux essentiels pour prévenir le développement d’un cancer lié à la nutrition.

Pour en savoir plus : un document d’information professionnelle portant sur cette thématique peut être consulté sur le site de l’INCa.