Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 124 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [104 ; 144], en dessous du seuil épidémique (149 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Lorraine (352 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [131 ; 573]), Basse-Normandie (173, IC 95% [83 ; 263]) et Pays-de-la-Loire (166, IC 95% [23 ; 309]).
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], l’activité des diarrhées aiguës devrait diminuer légèrement dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006
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Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 86 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [70 ; 102]), en dessous du seuil épidémique (92 cas pour 100 000 habitants) [1]. Il faudra attendre la semaine prochaine pour confirmer la fin de l’épidémie de grippe.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Corse (179 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [93 ; 265]), Ile-de-France (153, IC 95% [74 ; 232]) et Limousin (142, IC 95% [28 ; 256]).

Surveillance virologique : depuis la semaine 2015s40, date de début de la surveillance, 3937 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (2441 par les médecins généralistes et 1496 par les pédiatres libéraux). Parmi eux 2078 virus grippaux ont été identifiés, distribués de la façon suivante :
–   543 (13,8%) virus de type A(H1N1)pdm09,
–     20   (0,5%) virus de type A(H3N2),
–     32   (0,8%) virus de type A non sous-typés,
– 1442 (36,7%) virus de type B lignage Victoria,
–     13   (0,3%) virus de type B lignage Yamagata,
–     49   (1,2%) virus de type B lignage non déterminé.
En tout Vingt-et-une co-infections de virus grippaux ont été observées.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [3] et sur les données de délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [4],  l’activité devrait continuer de diminuer dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Falchi A, et al. Field seasonal influenza vaccine effectiveness: Evaluation of the screening method using different sources of data during the 2010/2011 French influenza season. Hum Vaccin Immunother. 2013. 9(11):2453-9.
[3] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[4] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.

L’Institut national du cancer (INCa) vient de publier de nouvelles recommandations pratiques sur la prévention et la gestion des effets indésirables des chimiothérapies orales, à l’intention notamment des professionnels de santé de ville.

Ces recommandations concernent les thérapies ciblées indiquées dans les cancers du poumon ou de la peau :
– les inhibiteurs de tyrosine-kinase ciblant EGFR (erlotinib-Tarceva®, géfitinib-Iressa®, afatinib-Giotrif®) ;
– les inhibiteurs de protéine-kinase ciblant ALK (crizotinib-Xalkori®, céritinib-Zykadia®) ;
– les inhibiteurs de protéine-kinase ciblant BRAF utilisés soit en monothérapie (vémurafénib-Zelboraf®, dabrafénib-Tafinlar®), soit en association à un inhibiteur de protéine-kinase ciblant MEK (cobimétinib- Cotellic®, tramétinib) ;
– un inhibiteur de la voie Hedgehog (vismodégib-Erivedge®).

Elles ont pour objectif d’aider les professionnels de santé de ville à gérer les toxicités les moins graves liées à ces traitements, à éviter des hospitalisations et à orienter rapidement les patients nécessitant une prise en charge spécialisée en cas de toxicités plus importantes.

Elles présentent notamment les mesures à mettre en œuvre pour prévenir certains effets indésirables, les modalités de leur détection précoce et les conduites à tenir en cas de toxicité avérée.

Ces recommandations sont disponibles sur le site de l’INCa sous la forme de quatre documents interactifs. Pour rappel, celles portant sur la prévention et la gestion des effets indésirables des chimiothérapies orales utilisées en hématologie, publiées en juillet dernier par l’INCa, sont également consultables sur son site Internet.

L’association française de l’eczéma a élaboré, en collaboration avec le Cespharm, deux versions (adulte et enfant) d’une brochure sur cette pathologie chronique. Destinée notamment aux patients et à leur entourage, elle vise à mieux faire connaître la maladie et lutter contre les idées reçues.

« Mieux connaître la maladie pour mieux la vivre au quotidien ». Tel est le but affiché des deux brochures sur l’eczéma élaborées conjointement par l’association française de l’eczéma et le Cespharm.

Symptômes, facteurs déclenchants, traitement des poussées, traitement de fond et certaines idées reçues sont abordés au sein de ces brochures. La version « Eczéma de l’adulte » détaille les trois principales formes de la pathologie : eczéma atopique, eczéma de contact et eczéma des mains. La brochure « Eczéma de l’enfant » s’attarde quant à elle sur la forme atopique et ses localisations privilégiées selon les âges.

Les deux versions proposent un volet « Conseils au quotidien » en dernière page ainsi qu’une zone permettant de regrouper les informations pratiques sur les soins du patient (médecins et traitements).