L’avenant n°8 à la convention nationale pharmaceutique relatif aux entretiens pharmaceutiques a été publié au Journal Officiel du 28 juin dernier. Il prévoit notamment :

pour l’accompagnement des patients sous anticoagulants oraux : une extension des entretiens pharmaceutiques aux patients sous anticoagulants oraux directs (AOD). Y seront notamment abordés le bon usage de l’AOD prescrit, l’importance de l’adhésion au traitement, la surveillance des signes évocateurs d’un surdosage ou d’un sous-dosage (dont un suivi renforcé chez les sujets à risque : poids 75 ans, insuffisance rénale, …), l’importance d’un suivi au moins annuel du taux sanguin d’hémoglobine et de la fonction rénale. Pour vous y aider, les partenaires conventionnels ont élaboré un guide d’accompagnement des patients sous AOD et une fiche de suivi des entretiens.

pour l’accompagnement des patients asthmatiques : une extension des entretiens pharmaceutiques à tous les patients traités par un corticoïde inhalé sur une période d’au moins 6 mois.

Par ailleurs, cet avenant modifie les modalités de suivi des patients concernés : le dispositif d’accompagnement comprend désormais 2 entretiens pharmaceutiques minimum la première année de l’adhésion du patient, puis au moins un entretien pharmaceutique les années suivantes, complété par au moins deux évaluations de l’observance (sur la base d’un questionnaire disponible sur le site Internet de l’assurance maladie).

Pour rappel, le Cespharm met à votre disposition le carnet d’information et de suivi du traitement par AVK ainsi qu’une grille d’évaluation des gestes pour chaque système d’inhalation disponible dans le traitement de l’asthme. Des documents d’information professionnelle sur les anticoagulants oraux et l’asthme vous sont également proposés.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 78 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [62 ; 94]), en dessous du seuil épidémique (112 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Alsace (192 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [56 ; 328]), Lorraine (182, IC 95% [43 ; 321]) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (161, IC 95% [60 ; 262]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 8 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [2 ; 14]), en dessous du seuil épidémique (70 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Aquitaine (76 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 182]), Ile-de-France (20, IC 95% [0 ; 47]) et Rhône-Alpes (10, IC 95% [0 ; 25]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 28 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [18 ; 38]).
Dix foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Picardie (77 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 194]), Rhône-Alpes (51, IC 95% [18 ; 84]) et Centre (44, IC 95% [10 ; 78]) et modérée en Auvergne (39, IC 95% [4 ; 74]), Champagne-Ardenne (36, IC 95% [0 ; 107]), Haute-Normandie (31, IC 95% [0 ; 69]), Languedoc-Roussillon (28, IC 95% [0 ; 70]), Pays-de-la-Loire (28, IC 95% [0 ; 59]), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (24, IC 95% [0 ; 68]) et Alsace (23, IC 95% [0 ; 69]).

Le ministère chargé de la Santé mène une campagne d’information sur le rôle et les missions des sages-femmes. Il s’agit de mieux faire connaître au public l’étendue de leurs compétences, récemment élargies.

Contrairement aux idées reçues, le rôle des sages-femmes ne se limite pas au suivi de la grossesse et à la pratique de l’accouchement. Elles peuvent également intervenir dans d’autres domaines tels que le suivi gynécologique des femmes en bonne santé, la prescription et le suivi de la contraception, la vaccination des femmes et des nouveau-nés …

De nouvelles missions leur ont été octroyées par la loi de modernisation de notre système de santé, promulguée le 26 janvier dernier :

Extension de la pratique de la vaccination : les sages-femmes sont désormais autorisées à prescrire et à pratiquer les vaccinations de l’entourage d’un nouveau-né, dès la grossesse de la future mère et jusqu’à 8 semaines après l’accouchement. Un arrêté fixera la liste des vaccinations concernées.

Élargissement de la prescription des substituts nicotiniques : les sages-femmes peuvent désormais prescrire ces traitements à toute personne vivant régulièrement dans l’entourage de la femme enceinte ou de l’enfant jusqu’au terme de la période post-natale, ou assurant la garde de ce dernier. Jusqu’alors, elles étaient habilitées à les prescrire uniquement aux femmes.

Réalisation des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse.

Différents outils présentant les missions des sages-femmes, destinés au public, sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la Santé.

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