Suite à l’octroi de nouvelles missions aux sages-femmes, par la loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016, des arrêtés d’application viennent de paraître, en particulier ceux concernant la vaccination de l’entourage des femmes enceintes et des nouveau-nés et les prescriptions à cette population.

Outre la capacité nouvelle de réaliser des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, la loi de modernisation de notre système de santé a notamment accordé aux sages-femmes la possibilité de réaliser certaines vaccinations et prescriptions pour l’entourage des nouveau-nés et des femmes enceintes.

Dans ce contexte, plusieurs arrêtés ont parus depuis début août, redéfinissant le cadre des prescriptions et des vaccinations autorisées pour les sages-femmes. En résumé, ces textes accordent désormais aux sages-femmes le droit de :

  • prescrire et pratiquer les 9 vaccinations suivantes pour l’entourage des femmes enceintes et des nouveau-nés (vaccins monovalents ou associés) : rubéole – rougeole – oreillons, tétanos, diphtérie, poliomyélite, coqueluche, hépatite B, grippe, infections invasives à méningocoque C et infections invasives à Haemophilus influenzae de type b ;
  • prescrire des substituts nicotiniques à l’entourage des femmes enceintes et des nouveau-nés dans le cadre d’un sevrage tabagique ;
  • prescrire et pratiquer la vaccination contre la varicelle pour les femmes ;
  • réaliser des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses, et prescrire les médicaments associés : anti-progestatifs et prostaglandines (usage professionnel) et antalgiques nécessaires dans ce cadre (association paracétamol / poudre d’opium et AINS).

Suite à l’octroi de nouvelles missions aux sages-femmes, par la loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016, des arrêtés d’application viennent de paraître, en particulier ceux concernant la vaccination de l’entourage des femmes enceintes et des nouveau-nés et les prescriptions à cette population.

Outre la capacité nouvelle de réaliser des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, la loi de modernisation de notre système de santé a notamment accordé aux sages-femmes la possibilité de réaliser certaines vaccinations et prescriptions pour l’entourage des nouveau-nés et des femmes enceintes.

Dans ce contexte, plusieurs arrêtés ont parus depuis début août, redéfinissant le cadre des prescriptions et des vaccinations autorisées pour les sages-femmes. En résumé, ces textes accordent désormais aux sages-femmes le droit de :

  • prescrire et pratiquer les 9 vaccinations suivantes pour l’entourage des femmes enceintes et des nouveau-nés (vaccins monovalents ou associés) : rubéole – rougeole – oreillons, tétanos, diphtérie, poliomyélite, coqueluche, hépatite B, grippe, infections invasives à méningocoque C et infections invasives à Haemophilus influenzae de type b ;
  • prescrire des substituts nicotiniques à l’entourage des femmes enceintes et des nouveau-nés dans le cadre d’un sevrage tabagique ;
  • prescrire et pratiquer la vaccination contre la varicelle pour les femmes ;
  • réaliser des IVG médicamenteuses, et prescrire les médicaments associés : anti-progestatifs et prostaglandines (usage professionnel) et antalgiques nécessaires dans ce cadre (association paracétamol / poudre d’opium et AINS).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 82 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [55 ; 109]), en dessous du seuil épidémique (118 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Picardie (210 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 621]), Champagne-Ardenne (182, IC 95% [39 ; 325]) et Ile-de-France (112, IC 95% [0 ; 245]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 2 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [0 ; 5]), en dessous du seuil épidémique (86 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Rhône-Alpes (15 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 43]), Corse (8, IC 95% [0 ; 34]) et Champagne-Ardenne (5, IC 95% [0 ; 27]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.