En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 17 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [10 ; 24]).
Quatre foyers régionaux d’activité modérée ont été observés en Auvergne-Rhône-Alpes (31, IC 95% [12 ; 50]), Hauts-de-France (27, IC 95% [0 ; 60]), Ile-de-France (23, IC 95% [0 ; 56]) et Pays de la Loire (21, IC 95% [0 ; 65]).

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 196 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [172 ; 220]), soit 128 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (195 cas pour 100 000 habitants) [1]. Durant ces 6 dernières semaines, 797 000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour ce motif.
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Pays de la Loire (303, cas pour 100 000 habitants IC 95% [149 ; 457]), Grand Est (276, IC 95% [185 ; 367]) et Hauts-de-France (249, IC 95% [159 ; 339]).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 29 ans (de 3 mois à 96 ans). Les hommes représentaient 43% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,4% [0,0 ; 1,1].
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], le niveau d’activité des diarrhées aiguës pourrait rester au niveau du seuil épidémique dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006
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Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 307 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [279 ; 335]), soit 200 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (175 cas pour 100 000 habitants) [1]. Il s’agit de seconde semaine consécutive de dépassement du seuil épidémique confirmant l’arrivée de l’épidémie en France. Durant ces deux dernières semaines d’épidémie de grippe, 327 000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour ce motif.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Auvergne-Rhône-Alpes (545 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [463 ; 627]), Bourgogne-Franche-Comté (498, IC 95% [342 ; 654]) et Normandie (368, IC 95% [220 ; 516]).
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 34 ans (6 mois à 89 ans); les hommes représentaient 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,5% [0,0 ; 1,2].
Surveillance virologique: depuis la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 1109 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (697 par les médecins généralistes et 412 par les pédiatres libéraux).Parmi les 1108 prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 417 (37,6%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. La majorité des virus grippaux détectés était de sous-type A(H3N2) (359/417 cas, soit 86,1%).La semaine dernière, 169 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 113 (66,9%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. Ce taux de positivité est en légère augmentation cette semaine. Le virus grippal A(H3N2) reste le virus grippal principalement détecté :
–     1  (0,1%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 359 (32,4%) virus de type A(H3N2),
–   55  (5,0%) virus de type A non sous-typés,
–     2  (0,2%) virus de type B lignage Victoria,
–     0  (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
–     1  (0,1%) virus de type B lignage non déterminé.
Une seule co-infections de virus grippaux A et B a été observée.
Les trois autres virus respiratoires testés sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). Depuis le début de la surveillance, le HRV a circulé majoritaire­ment, avec 171 (15,8%) prélèvements positifs. La semaine dernière, on peut noter une diminution de l’activité du HRV et du VRS.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des syndromes grippaux devrait continuer d’augmenter dans les prochaines semaines et rester au-dessus du seuil épidémique.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.

Le Code de la santé publique stipule que des documents doivent être remis aux mineures lors de la dispensation d’une contraception d’urgence. Des versions actualisées du dépliant destiné à ces mineures et de la carte d’information pour le public sont disponibles via le Cespharm. Passez commande !

 

Le dispositif d’information et d’éducation élaboré par l’Assurance maladie et le Cespharm pour accompagner la délivrance anonyme et gratuite de la contraception d’urgence aux mineures a été fraîchement mis à jour. Les versions actualisées du dépliant et de la carte d’information sur la contraception d’urgence sont disponibles auprès du Cespharm.

 

Le dépliant est destiné à être remis systématiquement lors de la dispensation d’une contraception d’urgence à une mineure (article D5134-1 du Code de la santé publique). Il s’agit d’un support aux messages éducatifs délivrés par le pharmacien (modalités de prise, possibles effets indésirables, conduite à tenir après la prise …). Il est disponible en deux versions proposant des contacts utiles adaptés à la métropole pour l’une et aux DOM pour la seconde.

 

La carte contient une information plus générale sur la contraception d’urgence, visant le public au sens plus large. Elle réunit :

  • des messages de prévention (infection sexuellement transmissibles, importance d’un suivi médical et d’une contraception régulière…) ;
  • des informations sur les indications, délais de prise et modalités d’obtention de la contraception d’urgence hormonale ;
  • des contacts utiles.

Elle est déclinée en 6 versions : métropole, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et Réunion.

 

Pour informer plus largement sur les contraceptions, et vous accompagner dans leur bonne dispensation, le Cespharm met à votre disposition des documents professionnels pratiques ainsi que des affiches et brochures destinées au public, éditées par Santé publique France ou l’ANSM.

Les sportifs ont souvent recours aux compléments alimentaires pour développer leur masse musculaire ou diminuer leur masse grasse. Suite à des déclarations de nutrivigilance concernant ces produits, l’Anses* rappelle que l’utilisation de ces compléments n’est pas sans risque pour la santé. 

Début 2014, l’Anses a confié à un groupe d’experts l’analyse des risques liés à la consommation de compléments alimentaires visant à développer la masse musculaire ou à diminuer la masse grasse. L’expertise s’est basée sur la littérature et sur les effets indésirables « potentiellement graves » rapportés au dispositif national de nutrivigilance. Ces effets étaient essentiellement d’ordre cardiovasculaire (tachycardie, arythmie, accident vasculaire cérébral) ou psychique (troubles anxieux, troubles de l’humeur).

Après analyse du rapport d’expertise, l’Anses vient d’émettre de nouvelles recommandations vis-à-vis des compléments alimentaires destinés aux sportifs. Dans ce cadre, l’Agence :

  • déconseille fortement la consommation de ces compléments alimentaires aux sujets présentant des facteurs de risque cardiovasculaire, une altération de la fonction rénale ou hépatique, des troubles neuropsychiatriques, ainsi qu’aux enfants, adolescents et femmes enceintes ou allaitantes ;
  • recommande aux sportifs d’éviter les compléments alimentaires contenant de la caféine avant et pendant une activité sportive, de ne pas associer différents compléments alimentaires entre eux ou avec des médicaments, et de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé ;
  • incite les professionnels de santé à déclarer tout effet indésirable susceptible d’être lié à un complément alimentaire auprès du dispositif de nutrivigilance ;
  • conseille aux sportifs d’être attentifs à la composition des produits qu’ils consomment et de privilégier les « circuits d’approvisionnement les mieux contrôlés par les pouvoirs publics » ainsi que les compléments alimentaires répondant à la norme AFNOR NF V94-001.

La norme AFNOR NF V94-001 garantit l’absence de substances dopantes dans la composition des compléments ou denrées alimentaires. Afin d’en améliorer la visibilité, la Société Française de Nutrition du Sport (SFNS) publie sur son site une liste (non exhaustive) de compléments alimentaires répondant à cette norme.

Pour sa part, le Cespharm, en partenariat avec le Ministère chargé des sports et la Mildeca, propose des documents de sensibilisation au risque de dopage accidentel lié à la consommation de compléments alimentaires (affiche, brochure et fiche d’information professionnelle).

* Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

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