Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultations de médecine générale a été estimé à 197 cas pour 100 000 habitants IC 95% [131 ; 263].
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultations de médecine générale a été estimé à 32 cas pour 100 000 habitants IC 95% [2 ; 62].
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultations de médecine générale a été estimé à 149 cas pour 100 000 habitants IC 95% [88 ; 210].
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Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 207 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [181 ; 233]), en augmentation par rapport à la semaine précédente et au‑dessus du seuil épidémique (183 cas pour 100 000 habitants) [1].
Les données disponibles montrent une augmentation modérée de l’activité des diarrhées aiguës la semaine dernière, avec un taux d’incidence au-dessus du seuil épidémique depuis deux semaines. L’activité actuelle est légèrement supérieure à l’activité moyenne observée ces dernières années à la même période. La persistance du dépassement du seuil épidémique est à confirmer dans les prochaines semaines pour déclarer le début de l’épidémie hivernale des gastro-entérites.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été notés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (625 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [54 ; 1 196]), Grand Est (349, IC 95% [240 ; 458]) et Bretagne (273, IC 95% [131 ; 415]).*
Prévision : Selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait augmenter de façon modérée durant les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 11 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [5 ; 17]).
Un seul foyer régional d’activité modérée a été observé en Centre-Val de Loire (29, IC 95% [0 ; 61]).
Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 32 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [22 ; 42]), en dessous du seuil épidémique (154 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Bretagne (62 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [11 ; 113]), Corse (53, IC 95% [0 ; 106]) et Bourgogne-Franche-Comté (36, IC 95% [1 ; 71]).*
Surveillance virologique : depuis la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 375 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (210 par les médecins généralistes et 165 par les pédiatres libéraux). Parmi les prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 45 (12,6%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. Le virus A(H3N2) a circulé majoritairement (82,2%, n = 37). Les virus détectés sont répartis de la façon suivante :
– 0 (0,0 %) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 37 (10,4%) virus de type A(H3N2),
– 8 (2,2%) virus de type A non sous-typés,
– 0 (0,0 %) virus de type B lignage Victoria,
– 0 (0,0 %) virus de type B lignage Yamagata,
– 0 (0,0 %) virus de type B lignage non déterminé.
Aucune co-infections de virus grippaux n’a été observée.
La semaine dernière, 46 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 13 (28.3%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. Les trois autres virus respiratoires testés sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). Depuis le début de la surveillance, le HRV a circulé majoritairement, avec 82 (23 %) prélèvements positifs. La semaine dernière, on peut noter une diminution de l’activité du HRV.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des cas de syndromes grippaux devrait augmenter de façon modérée et rester en dessous du seuil épidémique dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.
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A défaut d’avoir exprimé notre refus, nous sommes tous considérés par la loi comme donneurs d’organes et de tissus. A compter du 1e janvier 2017, les modalités d’expression de ce refus évoluent. On vous dit tout !
A partir du 1e janvier 2017, les modalités d’expression du refus de prélèvement d’organes et de tissus sur une personne décédée évoluent (décret n°2016-118 du 11 août 2016).
Ce qui ne change pas : en France, la loi sur le don d’organes et de tissus après la mort est basée sur le consentement présumé. Aussi, au nom de la solidarité nationale, toute personne n’ayant pas exprimé son refus de son vivant est considérée comme donneuse potentielle d’organes et de tissus après sa mort.
Ce qui change : l’expression du refus* de prélèvement d’organes et de tissus n’est plus limitée à la seule inscription sur le registre national automatisé des refus.
A compter de début 2017, ce refus (qui peut concerner tout ou partie des organes et tissus) pourra également être exprimé par :
- un document écrit par la personne concernée et confié à un proche (daté et signé par son auteur et mentionnant ses nom, prénom, date et lieu de naissance)
- un document rédigé par un proche de la personne concernée, dans le cas où celle-ci serait dans l’incapacité d’écrire et de signer elle-même ce document. Dans ce cas, deux témoins devront attester par écrit que ledit document est bien « l’expression de sa volonté libre et éclairée » (les témoins doivent mentionner leurs noms et qualités et joindre leurs attestations au document).
- l’expression orale du refus à un proche. Celui-ci devra alors en attester par écrit le moment venu, en décrivant les circonstances précises de son expression.
Ces documents seront déposés par l’équipe de coordination hospitalière dans le dossier médical de la personne concernée.
Par ailleurs, l’inscription sur le registre national automatisé des refus deviendra possible par voie électronique, contre la seule voie postale auparavant.
* ce refus est révisable et révocable à tout moment