Mois : janvier 2017

Le Concours de communication Santé publique (CCSP) organisé chaque année par l’UTIP et l’APPEX, invite les étudiants de 4^e et 5^e année de pharmacie à créer une affiche grand public sur un thème de santé déterminé. En 2016, c’est l’observance qui a été mise à l’honneur, et la faculté de Lyon récompensée.

« Pile ou face ? Un Français sur 2 ne prend pas correctement son traitement… et vous ? Votre santé n’est pas un jeu. Demandez conseil à votre pharmacien ». Tel est le slogan mis en avant par l’affiche lauréate 2016 du CCSP, imaginée par quatre étudiants de la Faculté de pharmacie de Lyon (Lisa  Arnaud, Héloïse de Chargères du Breuil, Thomas Durez et Tressy Puthon).

Téléchargeable et imprimable, cette affiche peut interpeller vos patients et aider à ouvrir le dialogue sur l’observance de leurs traitements.

Le Concours est organisé chaque année au sein de nombreuses universités, par l’UTIP et l’Association pour la promotion des pharmacies expérimentales (APPEX). Cette initiative a pour but d’impliquer les étudiants de 4^e et 5^e année de pharmacie dans la création d’un « poster vitrine d’information » grand public sur un thème de santé donné. L’objectif ? Préparer les étudiants à leur futur métier, en « mettant en avant le rôle fondamental de conseil et d’éducation sanitaire du pharmacien« . Ce concours vise également à faire prendre conscience aux futurs professionnels « qu’ils devront aussi communiquer avec leurs clients à l’aide de leur vitrine, comprendre leurs attentes, les conseiller tout en gardant un discours simple et accessible à tous« .

Le thème de la prochaine édition du CCSP sera : « Le pharmacien et la santé connectée ».

Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2017s03), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 214 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [193 ; 235]), soit 139 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (196 cas pour 100 000 habitants) [1]. Durant ces 10 premières semaines d’épidémie de gastroentérite, 1 372 000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour ce motif.
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (359 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [233 ; 485]), Hauts-de-France (281, IC 95% [190 ; 372]) et Bretagne (220, IC 95% [128 ; 312]).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 25 ans (de 2 mois à 93 ans). Les hommes représentaient 51% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,5% (IC 95% [0,0 ; 1,2].
Prévision : le niveau d’activité des diarrhées aiguës pourrait diminuer durant les prochaines semaines tout en restant proche du seuil épidémique.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.

En France métropolitaine, la semaine dernière (207s03), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 15 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [10 ; 20]).
Cinq foyers régionaux d’activité modérée ont été observés en Centre-Val de Loire (27, IC 95% [4 ; 50]), Hauts-de-France (22, IC 95% [3 ; 41]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (21, IC 95% [0 ; 46]), Grand Est (19, IC 95% [0 ; 41]), et Normandie (18, IC 95% [2 ; 34]).

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2017s03), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 437 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [408 ; 466]), soit 285 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (178 cas pour 100 000 habitants) [1]. Durant ces 6 premières semaines d’épidémie de grippe, 1 339 000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour ce motif. L’activité grippale semble en augmentation chez les enfants (0-14 ans) et en diminution chez les personnes âgées de 65 ans et plus.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (775 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [627 ; 923]), Occitanie (598, IC 95% [486 ; 710]) et Auvergne-Rhône-Alpes (432, IC 95% [364 ; 500]). La totalité des régions présente un taux d’incidence supérieur au seuil épidémique national.
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 25 ans (3 mois à 90 ans); les hommes représentaient 49% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,2% (IC 95% [0.0 ; 0.5]).
Surveillance virologique: depuis la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 2061 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (1427 par les médecins généralistes et 634 par les pédiatres libéraux).
Parmi les 2060 prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 1005 (48,8%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. La majorité des virus grippaux détectés était de sous-type A(H3N2) (965 / 1005 cas, soit 96,0%).
La semaine dernière, 230 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 149 (64,8%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. Le taux de positivité est stable par rapport à la semaine précédente. Le virus grippal A(H3N2) reste le virus grippal principalement détecté :
–     3   (0,1%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 965 (46,8%) virus de type A(H3N2),
–   35  (1,7%) virus de type A non sous-typés,
–     2  (0,1%) virus de type B lignage Victoria,
–     0  (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
–     1  (0,0%) virus de type B lignage non déterminé.
Une seule co-infection de virus grippaux A et B a été observée.
Les trois autres virus respiratoires recherchés dans les prélèvements réalisés par les médecins Sentinelles sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). le HRV et le VRS ont circulé majoritairement, avec 221 (10,8%) et 212 (10,5%) prélèvements positifs. La semaine dernière, on peut noter une légère augmentation de l’activité du HRV.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (Centre coordonnateur Institut Pasteur Paris, Centre associé Hospices civils de Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], le pic de l’épidémie est proche, mais les discordances entre les deux modèles ne permettent toujours pas de prédire la semaine de sa survenue avec plus de précision.
Efficacité vaccinale [4] : les premières estimations à partir des données fournies par les médecins Sentinelles suggèrent une bonne efficacité du vaccin antigrippal cette année chez les personnes à risque de complication en France métropolitaine. Des données chiffrées plus précises dans les prochaines semaines permettront de le confirmer.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.
[4] Falchi A, et al. Field seasonal influenza vaccine effectiveness: Evaluation of the screening method using different sources of data during the 2010/2011 French influenza season. Hum Vaccin Immunother. 2013. 9(11):2453-9.

En France, sur les 3 millions de personnes, de tous âges, souffrant d’apnée du sommeil, moins d’une sur 3 serait prise en charge. Via son site Internet et ses actions, Alliance Apnées du sommeil vise en particulier à améliorer le dépistage, informer, éduquer et accompagner les patients au quotidien.

Enfants, adultes et personnes âgées peuvent souffrir d’apnée du sommeil. Cette pathologie à l’impact notable sur la qualité de vie, et susceptible de favoriser en particulier les maladies cardiovasculaires et le diabète, n’est pourtant prise en charge que chez 30 % des patients ! Dans ce cadre, à travers son site Internet et ses actions, « Alliance Apnées du sommeil – Asthme et allergies » s’adresse à la fois aux patients, à leur entourage, aux professionnels de santé, aux media et aux pouvoirs publics.

La plateforme Allianceapnees.org diffuse notamment des informations sur la pathologie (symptômes, risques associés, traitements, conseils pratiques au quotidien, cas particulier des enfants…), des témoignages, des questions-réponses et des brochures à télécharger.

Pour les patients traités par pression positive continue (PPC), une brochure intitulée « Voyages, vacances et apnée du sommeil » recense des conseils pratiques pour les déplacements avec un appareil de PPC.
Une carte « Je fais de l’apnée du sommeil » est par ailleurs disponible gratuitement sur demande auprès de la structure. Celle-ci contient tous les renseignements en lien avec le traitement par PPC et sert de certificat médical et de certificat de douane en cas de déplacement.

Des questionnaires (Epworth et Berlin) peuvent également être remplis en ligne pour évaluer le risque de somnolence diurne et de syndrome d’apnée du sommeil, invitant selon le résultat à consulter un médecin.