« Vous buvez un peu, il boit beaucoup ». Tel est le message diffusé par Santé publique France au travers de deux affiches et une brochure de sensibilisation aux conséquences néfastes de toute consommation d’alcool durant la grossesse. Le Cespharm vous encourage à vous associer à cette communication.

 

Retards de croissance, atteintes du système nerveux central, malformations… Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) constitue la première cause de handicap non génétique à la naissance avec près d’une naissance sur 1 000*.

Les conséquences fœtales, bien réelles mais moins sévères que le SAF, liées à une moindre consommation d’alcool au cours de la grossesse, seraient encore 10 fois plus fréquentes. Et si les formes sévères, avec malformations et anomalies de la face, sont diagnostiquées dès la naissance et donc prises en charges d’emblée, les formes partielles sont repérées plus tardivement, ce qui est délétère pour le développement et les capacités d’insertion de l’enfant (troubles de l’apprentissage, de la mémorisation, de l’attention, du comportement…).

Les connaissances scientifiques actuelles ne permettant pas de déterminer un niveau de consommation d’alcool sans risque pour l’enfant à naître, la seule prévention possible à ce jour est la sensibilisation et la répétition à grande échelle du message « Zéro alcool pendant la grossesse », accompagné d’explications.

Deux affiches éditées par Santé publique France et estampillées « Parlez-en à votre médecin ou pharmacien » sont à votre disposition auprès du Cespharm. Elles représentent un fœtus baignant dans un verre de vin rouge ou une bouteille de bière, et affichent le message « Vous buvez un peu, il boit beaucoup. L’alcool bu par la mère passe dans le sang du bébé et peut entraîner des risques très importants pour sa santé. Zéro alcool pendant la grossesse« . Le Cespharm vous propose également une brochure d’information complète et pédagogique sur cette question ainsi que de multiples documents d’information en lien avec la santé fœtale (voir ci-dessous).

 

*Source : Alcool info service

En cette période d’épidémie de grippe, le Cespharm met à votre disposition une sélection d’outils d’information rappelant les mesures de prévention à adopter.

 

Selon les dernières données publiées par Santé publique France, l’épidémie de grippe saisonnière se poursuit dans toutes les régions de la métropole et certains départements d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe et Guyane). Majoritairement due au virus A(H3N2), elle a entraîné de nombreuses hospitalisations de personnes âgées de 65 ans et plus.

 

Dans ce contexte, le lavage des mains est un geste essentiel de prévention à promouvoir auprès du public. Il est recommandé de se les laver plusieurs fois par jour avec du savon ou une solution hydroalcoolique, notamment après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, ou utilisé les transports en commun.

 

D’autres mesures barrières contre la grippe ont également démontré leur efficacité :

– se couvrir la bouche avec sa manche ou un mouchoir à usage unique pour tousser ou éternuer,

– jeter son mouchoir en papier dans une poubelle immédiatement après usage,

– porter un masque chirurgical lorsqu’on est malade,

– aérer régulièrement le logement,

– limiter les contacts avec une personne malade,

– éviter les lieux très fréquentés.

 

La vaccination reste néanmoins le meilleur moyen de prévention pour se protéger de la grippe, en limiter les complications et le risque d’hospitalisation. Il faut compter une quinzaine de jours après l’administration d’un vaccin antigrippal pour être immunisé.

 

Pour vous aider à sensibiliser le public aux gestes barrières, le Cespharm vous propose des affiches ainsi qu’une brochure présentant de façon illustrée les principaux gestes de prévention à adopter pour limiter le risque de grippe.

 

Sont également mis à votre disposition un document d’information professionnelle faisant le point sur la prévention de la grippe saisonnière et un dossier documentaire sur les infections respiratoires de l’hiver.