En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultations de médecine générale a été estimé à 43 cas pour 100 000 habitants IC 95% [3 ; 83].
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultations de médecine générale a été estimé à 63 cas pour 100 000 habitants IC 95% [21 ; 105].
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultations de médecine générale a été estimé à 109 cas pour 100 000 habitants IC 95% [63 ; 155].
Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 160 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [140 ; 180]), juste en dessous du seuil épidémique (165 cas pour 100 000 habitants) [1]. Il faudra attendre la semaine prochaine pour confirmer la fin de l’épidémie de grippe. L’activité des syndromes grippaux est en baisse depuis 3 semaines.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (231 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [151 ; 311]), Pays de la Loire (197, IC 95% [89 ; 305]) et Nouvelle-Aquitaine (196, IC 95% [88 ; 304]). Cinq des treize régions présentent encore un taux d’incidence supérieur au seuil épidémique national.
Surveillance virologique: depuis la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 2666 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (1861 par les médecins généralistes et 805 par les pédiatres libéraux). Parmi les 2665 prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 1356 (50,9%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. La majorité des virus grippaux détectés était de sous-type A(H3N2) (1316 / 1356 cas, soit 97,1%).
La semaine dernière, 130 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 62 (47,7%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. Le taux de positivité est en diminution cette semaine, en particulier en pédiatrie. Le virus grippal A(H3N2) reste le virus grippal principalement détecté.
– 9 (0,3%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 1316 (49,4%) virus de type A(H3N2),
– 29 (1,1%) virus de type A non sous-typés,
– 2 (0,1%) virus de type B lignage Victoria,
– 0 (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
– 1 (0,0%) virus de type B lignage non déterminé.
Une seule co-infection de virus grippaux A et B a été observée.
Les trois autres virus respiratoires testés sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). Depuis le début de la surveillance, le HRV et le VRS ont circulé majoritairement, avec 242 (9,2%) et 252 (9,5%) prélèvements positifs. La semaine dernière, on peut noter une légère augmentation de l’activité du virus respiratoire syncytial, du HRV et du Metapneumovirus.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (Centre coordonnateur Institut Pasteur Paris, Centre associé Hospices civils de Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des syndromes grippaux devrait continuer de diminuer dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.
En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s06), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 17 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [11 ; 23]).
Huit foyers régionaux d’activité modérée ont été observés en Pays de la Loire (37, IC 95% [0;87]), Grand Est (32, IC 95% [3 ; 61]), Bretagne (20, IC 95% [0 ; 57]), Centre-Val de Loire (20, IC 95% [2 ; 38]), Auvergne-Rhône-Alpes (19, IC 95% [5 ; 33]), Normandie (18, IC 95% [0 ; 43]), Hauts-de-France (17, IC 95% [0 ; 36]) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (15, IC 95% [0 ; 35]). *
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Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 162 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [143 ; 181]), en dessous du seuil épidémique (189 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Pays de la Loire (254 cas pour 100 000 habitants ,IC 95% [108 ; 400]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (224, IC 95% [0 ; 453]) et Grand Est (195, IC 95% [133 ; 257]).
Bilan de l’épidémie 2016-2017 : l’épidémie aura duré 10 semaines entre le 14 novembre 2016 et le 22 janvier 2017 (semaines 2016s46 à 2017s03) et 1 367 000 personnes auraient consulté leur médecin généraliste pour une diarrhée aiguë (IC 95% [1 328 000 ; 1 406 000]). Le maximum de l’épidémie a été atteint en semaine 2017s01 avec un taux d’incidence estimé à 247 cas pour 100 000 habitants. L’incidence est restée relativement constante et proche du seuil épidémique. L’épidémie 2016-2017 aura été la plus précoce observée par le réseau Sentinelles depuis 1990, toutefois son ampleur aura été modérée (14ème sur les 27 épidémies observées).
Concernant les cas rapportés, durant les 10 semaines d’épidémie, l’âge médian des cas était de 25 ans (de 2 mois à 98 ans). Les hommes représentaient 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,38% (IC 95% [0,25 ; 0,55]).
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2], le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer de diminuer.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
L’ANSM annonce la mise à disposition d’une carte destinée à être systématiquement remise aux patientes traitées par valproate ou dérivés. Cet outil à visée éducationnelle s’inscrit dans le cadre de la réduction des risques liés à l’utilisation desdites molécules pendant la grossesse.
Dépakine, Micropakine, Dépamide, Dépakote et génériques. Ces spécialités à base de valproate et dérivés font l’objet, depuis 2015, de mesures de réduction des risques liés à leur utilisation pendant la grossesse. Pour compléter le panel d’outils* déjà intégrés à ce dispositif, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonce la mise à disposition d’une carte « éducationnelle » à destination des patientes.
Construite comme un mémo, celle-ci rappelle :
• les risques encourus chez l’enfant à naître en cas d’exposition in utero aux spécialités concernées,
• la nécessité d’une contraception efficace lors d’un traitement par ces spécialités,
• la conduite à tenir en cas de désir ou découverte de grossesse sous traitement,
• l’importance de ne pas arrêter le traitement sans avis médical.
La carte doit être remise systématiquement à la patiente ou à son représentant par le spécialiste (neurologue, psychiatre ou pédiatre), lors de la prescription initiale annuelle ou du renouvellement du traitement, en complément de la brochure d’information et du formulaire d’accord de soins. Elle peut également être remise par le médecin généraliste ou le pharmacien si la patiente ne la possède pas déjà.
Les médecins concernés ainsi que les pharmaciens (officinaux et hospitaliers) devraient recevoir automatiquement, sous peu, 12 exemplaires de la carte accompagnés d’une lettre d’information de l’ANSM. Par la suite, cette carte pourra être demandée aux laboratoires titulaires des AMM des spécialités concernées ou téléchargée sur le site Internet de l’ANSM.
*Guide d’information pour les prescripteurs, brochure d’information pour la patiente et/ou son représentant et formulaire d’accord de soins.
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultations de médecine générale a été estimé à 27 cas pour 100 000 habitants IC 95% [0 ; 66].