Délivrer une information fiable et transparente sur la vaccination, tel est l’objectif du site www.vaccination-info-service.fr mis à disposition par le ministère chargé de la santé et l’Agence nationale de santé publique (ANSP).

Destiné au grand public, ce site rassemble l’ensemble des informations validées sur cette thématique, présenté notamment sous forme de questions/réponses, d’infographies et de vidéos.

Il propose des fiches d’information sur toutes les maladies à prévention vaccinale. Pour chacune d’entre elle, sont présentés :

  • des généralités sur la maladie en question,
  • les populations pour lesquelles la vaccination est recommandée et sa justification,
  • l’efficacité et l’impact de cette vaccination,
  • les vaccins concernés, leurs contre-indications et effets indésirables, leurs modalités de prescription, de délivrance et d’administration, et l’existence éventuelle d’une tension d’approvisionnement.

Ce site récapitule les vaccinations recommandées en fonction de l’âge de chacun et de sa situation (projet de grossesse, grossesse en cours, maladies chroniques,…).

Il fournit une information sur le rôle des adjuvants vaccinaux, le processus de fabrication d’un vaccin, les principales causes d’une rupture de stock et le système de surveillance des effets indésirables.

Il aborde également le bénéfice collectif de la vaccination et les conséquences d’une couverture vaccinale insuffisante, mais aussi des sujets plus polémiques comme la sécurité des vaccins anti-HPV ou contenant des adjuvants aluminiques.

Enfin, il propose des liens directs vers des ressources fiables et utiles à consulter pour en savoir plus.

Dans le courant de l’année 2018, il est prévu d’y héberger un espace d’information destiné aux professionnels de santé.

Pour sa part, le Cespharm met à votre disposition une sélection de documents d’information professionnelle et d’outils à remettre au public sur la vaccination, édités par l’Inpes (devenu l’ANSP) ou l’Ordre des pharmaciens.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017w09), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 140 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [121 ; 159]), en dessous du seuil épidémique (175 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (239 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [57 ; 421]), Grand Est (208, IC 95% [132 ; 284]) et Hauts-de-France (177, IC 95% [110 ; 244]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s09), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 21 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [14 ; 28]).
Trois foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Hauts-de-France (65 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [25 ; 105]) et Auvergne-Rhône-Alpes (45, IC 95% [12 ; 78]) et modérée en Provence-Alpes-Côte d’Azur (28, IC 95% [0 ; 66]).

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2017s09), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 21 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [14 ; 28]), en dessous du seuil épidémique (141 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Auvergne-Rhône-Alpes (53 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [14 ; 92]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (28, IC 95% [0 ; 66]) et Grand Est (27, IC 95% [0 ; 57]).
Surveillance virologique : Depuis la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 2874 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (2011 par les médecins généralistes et 863 par les pédiatres libéraux).  Parmi les 2873 prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 1425 (49,6%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. La majorité des virus grippaux détectés était de sous-type A(H3N2) (1391 / 1425 cas, soit 97,6%). La semaine dernière, 37 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 6 (16,2%) étaient positifs pour un virus grippal de type A (non sous-typé). Le taux de positivité continue de diminuer.
Les virus détectés sont répartis de la façon suivante :
–    10    (0,3%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 1391 (48,4%) virus de type A(H3N2),
–    20    (0,7%) virus de type A non sous-typés,
–      2    (0,1%) virus de type B lignage Victoria,
–      1    (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
–      2    (0,1%) virus de type B lignage non déterminé.
Une seule co-infection de virus grippaux A et B été observée.
Les trois autres virus respiratoires testés sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). Depuis le début de la surveillance, le HRV et le VRS ont circulé majoritairement, avec 267 (9,3%) et 255 (8,9%) prélèvements positifs.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (Centre coordonnateur Institut Pasteur Paris, Centre associé Hospices civils de Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des syndromes grippaux devrait continuer de diminuer légèrement dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.