Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2017s11), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 10 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [6 ; 14]), en dessous du seuil épidémique (123 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Bourgogne-Franche-Comté (95 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [35 ; 155]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (16, IC 95% [0 ; 41]), Corse (16, IC 95% [0 ; 46]) et Pays de la Loire (11, IC 95% [0 ; 32]).
Surveillance virologique : depuis la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 2939 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (2054 par les médecins généralistes et 885 par les pédiatres libéraux). Parmi les 9 prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 1435 (48,9%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. La majorité des virus grippaux détectés était de sous-type A(H3N2)  (1406 / 1435 cas, soit 98,0%).
La semaine dernière, 9 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 1 (11,1%) était positif pour au moins un virus grippal.
Les virus détectés depuis le début de la surveillance sont répartis de la façon suivante :
–     10   (0,3%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 1406 (47,9%) virus de type A(H3N2),
–     14   (0,5%) virus de type A non sous-typés,
–       2   (0,1%) virus de type B lignage Victoria,
–       2   (0,1%) virus de type B lignage Yamagata,
–       2   (0,1%) virus de type B lignage non déterminé.
Une seule co-infection de virus grippaux A et B a été observée.
Les trois autres virus respiratoires testés sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). Depuis le début de la surveillance, le HRV et le VRS ont circulé majoritairement, avec 271 (9,2%) et 258 (8,8%) prélèvements positifs.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (Centre coordonnateur Institut Pasteur Paris, Centre associé Hospices civils de Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s11), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 131 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [112 ; 150]), en dessous du seuil épidémique (165 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (193 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [105 ; 281]), Hauts-de-France (143, IC 95% [71 ; 215]), Ile-de-France (143, IC 95% [85 ; 201]) et Grand Est (130, IC 95% [73 ; 187]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s11), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 37 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [21 ; 53]).
Huit foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Pays de la Loire (74 cas pour 100 000 habitants IC 95% [0 ; 177]), Ile-de-France (50, IC 95% [15 ; 85]), Nouvelle-Aquitaine (49, IC 95% [0 ; 104]), Grand Est (47, IC 95% [7 ; 87]) et Hauts-de-France (40, IC 95% [9 ; 71]) et modérée en Bretagne (37, IC 95% [6 ; 68]), Corse (35, IC 95% [0 ; 79]) et Occitanie (27, IC 95% [1 ; 53]).

« La sécurité sur la route commence sur votre table de nuit ». Tel est le slogan d’une campagne tout juste lancée par la Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR), la DGS et l’Ordre des pharmaciens. Des outils grand public et professionnels, élaborés en partie par le Cespharm, sont à votre disposition.

 

En France, une prise médicamenteuse (benzodiazépines dans 1 cas sur 2) serait en cause dans plus de 3 % des accidents mortels de la route. Le pharmacien a un rôle de tout premier ordre à jouer dans la sensibilisation à cette problématique, via la diffusion de messages d’information et de prévention au moment de la délivrance des médicaments concernés.

Alors qu’un arrêté actualisant la liste des médicaments à risque* vient de paraître, la DSCR, la Direction générale de la Santé (DGS) et l’Ordre national des pharmaciens ont signé une convention le 22 mars 2017. Par ce biais, ils s’engagent à agir pendant 3 ans pour mieux faire connaître aux conducteurs les risques liés à la prise de certains médicaments.

Ces structures s’unissent dès aujourd’hui dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur le sujet. Autour du slogan « La sécurité sur la route commence sur votre table de nuit », quatre outils sont proposés. Le Cespharm, qui a contribué à leur élaboration, les met à votre disposition :

  • une affiche ;
  • une brochure grand public à remettre notamment lors de la dispensation des médicaments concernés, qu’ils soient prescrits ou non par un médecin ;
  • un court film d’animation pensé pour être diffusé en particulier sur les écrans des espaces d’attente du public (officines, laboratoires de biologie médicale…) ;
  • une fiche mémo professionnelle pour refaire un point sur la problématique.

Tous ces outils mettent notamment en avant les trois pictogrammes d’alerte figurant sur les boîtes des médicaments à risque.

 

* Cet arrêté fait en particulier passer toutes les benzodiazépines en niveau 3 de vigilance. Celles-ci étaient auparavant, pour la plupart, en vigilance de niveau 2.

L’association Asthme et Allergies met à disposition une carte d’allergique alimentaire. Une fois remplie, celle-ci permettra, en cas de besoin, d’identifier rapidement les personnes allergiques à un aliment et de mieux les prendre en charge.

Cette carte se présente sous la forme d’un mini-dépliant de la taille d’une carte de crédit. Elle rassemble les informations utiles à connaître, notamment : l’identité de son porteur, le ou les aliments auxquels il est allergique, les cordonnées de son médecin traitant ainsi que celles de la personne à prévenir en cas de problème. Y sont également indiqués la composition de son traitement d’urgence, le protocole à appliquer en cas de besoin (préalablement rempli avec son médecin) ainsi que le mode d’emploi des trois dispositifs d’adrénaline auto-injectable actuellement sur le marché.

Elle est disponible auprès de l’association sur simple demande en contactant le Numéro vert : 0 800 19 20 21 (appel gratuit).

Par ailleurs, c’est le 21 mars prochain qu’aura lieu la Journée française de l’allergie. A cette occasion, l’association Asthme et Allergies organisera de 13 h à 19 h, sur son site Internet, un tchat interactif sur cette thématique entre les internautes, des allergologues et une conseillère médicale en environnement intérieur. Chacun sera invité à échanger, témoigner et y poser des questions.

Pour sa part, le Cespharm vous propose des outils d’information rappelant les gestes à adopter pour limiter l’exposition aux allergènes présents dans l’environnement intérieur ou extérieur.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s10), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 161 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [141 ; 181]), en dessous du seuil épidémique (170 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Ile-de-France (244 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [86 ; 402]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (238, IC 95% [131 ; 345]) et Hauts-de-France (192, IC 95% [100 ; 284]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.