En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s10), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 17 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [11 ; 23]).
Cinq foyers régionaux d’activité modérée ont été observés en Normandie (32, IC 95% [0 ; 73]), Hauts-de-France (30, IC 95% [0 ; 93]), Bretagne (28, IC 95% [0 ; 71]), Grand Est (28, IC 95% [0 ; 60]) et Auvergne-Rhône-Alpes (22, IC 95% [3 ; 41]).

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s10), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 161 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [141 ; 181]), en dessous du seuil épidémique (170 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Ile-de-France (244 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [86 ; 402]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (238, IC 95% [131 ; 345]) et Hauts-de-France (192, IC 95% [100 ; 284]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2017s10), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 26 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [18 ; 34]), en dessous du seuil épidémique (132 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Hauts-de-France (61 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [21 ; 101]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (40, IC 95% [0 ; 82]) et Grand Est (26, IC 95% [0 ; 54]).
Surveillance virologique : depuis la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 2923 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (2045 par les médecins généralistes et 878 par les pédiatres libéraux).
Parmi les 2918 prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 1433 (49,1%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. La majorité des virus grippaux détectés était de sous-type A(H3N2) (1403 / 1433 cas, soit 97,9%).
La semaine dernière, 32 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 3 (9,4%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. Le taux de positivité continue de diminuer.
Les virus détectés sont répartis de la façon suivante :
–     10   (0,3%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 1403 (48,1%) virus de type A(H3N2),
–     15   (0,5%) virus de type A non sous-typés,
–       2   (0,1%) virus de type B lignage Victoria,
–       2   (0,1%) virus de type B lignage Yamagata,
–       2   (0,1%) virus de type B lignage non déterminé.
Une seule co-infection de virus grippaux A et B été observée.
Les trois autres virus respiratoires testés sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). Depuis le début de la surveillance, Depuis le début de la surveillance, le HRV et le VRS ont circulé majoritairement, avec 268 (9,2%) et 257 (8,8%) prélèvements positifs.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (Centre coordonnateur Institut Pasteur Paris, Centre associé Hospices civils de Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des syndromes grippaux devrait continuer de diminuer légèrement dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.

Un portail gouvernemental unique permet désormais à toute personne (professionnel ou usager), de déclarer « en quelques clics » tout événement indésirable ou effet inhabituel d’une substance, quelle qu’elle soit, ou d’un acte / examen médical. 

 

Produit à usage médical (médicament, dispositif médical…), substance de la vie courante (complément alimentaire, cosmétique, produit d’entretien…). Tout évenement indésirable ou effet inhabituel ayant un impact négatif sur la santé peut désormais être déclaré sur le portail commun signalement.social-sante.gouv.fr, quelle qu’en soit la cause.

Cette plateforme hébergée par le site du ministère chargé de la Santé est ouverte à tous, professionnels de santé, usagers ou autres professionnels.
Elle permet également de signaler les événements liés à un acte ou un examen médical (dons de cellules, assistance médicale à la procréation, imagerie médicale…) et de réaliser toutes les déclarations de vigilance préexistantes.

Cet outil prévu dans la loi de modernisation de notre système de santé, vise à « renforcer la vigilance en matière de sécurité sanitaire » en « simplifiant les démarches de signalement ». 
Selon la situation, le déclarant pourra :

  • signaler en ligne ;
  • être guidé vers d’autres systèmes de télédéclaration existants (vigie-radiothérapie par exemple) ;
  • être informé de la marche à suivre pour certains cas spécifiques devant impérativement être notifiés par un professionnel de santé ou un professionnel spécialisé.

Dans un communiqué de presse rendu public le 13 mars 2017, Marisol Touraine précise que tous les recueils effectués par le biais de cette plateforme sont traités dans le respect de la confidentialité des données à caractère personnel, du secret médical et professionnel.

 

Si la déclaration de tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament est une obligation légale pour le pharmacien*, cette démarche (pour le médicament ou toute autre substance) est moins connue du grand public. Afin de la promouvoir, une fiche explicative peut être téléchargée, imprimée et remise au public au sein des officines, des PUI et des laboratoire de biologie médicale.

 

*Article L5121-25 du code de la Santé publique

Délivrer une information fiable et transparente sur la vaccination, tel est l’objectif du site www.vaccination-info-service.fr mis à disposition par le ministère chargé de la santé et l’Agence nationale de santé publique (ANSP).

Destiné au grand public, ce site rassemble l’ensemble des informations validées sur cette thématique, présenté notamment sous forme de questions/réponses, d’infographies et de vidéos.

Il propose des fiches d’information sur toutes les maladies à prévention vaccinale. Pour chacune d’entre elle, sont présentés :

  • des généralités sur la maladie en question,
  • les populations pour lesquelles la vaccination est recommandée et sa justification,
  • l’efficacité et l’impact de cette vaccination,
  • les vaccins concernés, leurs contre-indications et effets indésirables, leurs modalités de prescription, de délivrance et d’administration, et l’existence éventuelle d’une tension d’approvisionnement.

Ce site récapitule les vaccinations recommandées en fonction de l’âge de chacun et de sa situation (projet de grossesse, grossesse en cours, maladies chroniques,…).

Il fournit une information sur le rôle des adjuvants vaccinaux, le processus de fabrication d’un vaccin, les principales causes d’une rupture de stock et le système de surveillance des effets indésirables.

Il aborde également le bénéfice collectif de la vaccination et les conséquences d’une couverture vaccinale insuffisante, mais aussi des sujets plus polémiques comme la sécurité des vaccins anti-HPV ou contenant des adjuvants aluminiques.

Enfin, il propose des liens directs vers des ressources fiables et utiles à consulter pour en savoir plus.

Dans le courant de l’année 2018, il est prévu d’y héberger un espace d’information destiné aux professionnels de santé.

Pour sa part, le Cespharm met à votre disposition une sélection de documents d’information professionnelle et d’outils à remettre au public sur la vaccination, édités par l’Inpes (devenu l’ANSP) ou l’Ordre des pharmaciens.

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2017s09), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 21 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [14 ; 28]), en dessous du seuil épidémique (141 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Auvergne-Rhône-Alpes (53 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [14 ; 92]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (28, IC 95% [0 ; 66]) et Grand Est (27, IC 95% [0 ; 57]).
Surveillance virologique : Depuis la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 2874 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (2011 par les médecins généralistes et 863 par les pédiatres libéraux).  Parmi les 2873 prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 1425 (49,6%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. La majorité des virus grippaux détectés était de sous-type A(H3N2) (1391 / 1425 cas, soit 97,6%). La semaine dernière, 37 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 6 (16,2%) étaient positifs pour un virus grippal de type A (non sous-typé). Le taux de positivité continue de diminuer.
Les virus détectés sont répartis de la façon suivante :
–    10    (0,3%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 1391 (48,4%) virus de type A(H3N2),
–    20    (0,7%) virus de type A non sous-typés,
–      2    (0,1%) virus de type B lignage Victoria,
–      1    (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
–      2    (0,1%) virus de type B lignage non déterminé.
Une seule co-infection de virus grippaux A et B été observée.
Les trois autres virus respiratoires testés sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). Depuis le début de la surveillance, le HRV et le VRS ont circulé majoritairement, avec 267 (9,3%) et 255 (8,9%) prélèvements positifs.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (Centre coordonnateur Institut Pasteur Paris, Centre associé Hospices civils de Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des syndromes grippaux devrait continuer de diminuer légèrement dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.