Le calendrier vaccinal 2017 vient d’être publié sur le site du ministère chargé de la Santé. Les nouveautés par rapport à 2016 concernent principalement les vaccinations contre : 

•  les infections invasives à méningocoque (IIM) C : l’incidence des IIM C reste élevée en France, en particulier chez les nourrissons de moins de 1 an. En attendant la mise en place d’une immunité de groupe suffisante pour les protéger, il est recommandé de façon transitoire d’administrer une dose du vaccin Neisvac à tous les nourrissons âgés de 5 mois suivi d’un rappel à l’âge de 12 mois.

•  la tuberculose : il est désormais préconisé de vacciner les nourrissons à risque à partir de l’âge de 1 mois, idéalement au cours du 2e mois. Une vaccination avant la sortie de la maternité reste néanmoins recommandée pour tous les enfants résidant en Guyane et à Mayotte.

•  les infections à HPV :
– Chez les jeunes filles et les jeunes femmes non vaccinées antérieurement, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande d’initier la vaccination avec le vaccin nonavalent (Gardasil 9) dès lors que ce vaccin sera disponible et remboursé.
– Il est dorénavant recommandé de vacciner les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à l’âge de 26 ans, en utilisant le vaccin Gardasil selon un schéma à 3 doses (0-2-6 mois).

•  les infections invasives à méningocoques ACYW135 : possibilité d’utiliser le vaccin tétravalent Nimenrix dès l’âge de 6 semaines (12 mois antérieurement).

Par ailleurs, le calendrier vaccinal simplifie les recommandations vaccinales contre les infections à pneumocoques pour les personnes âgées de 5 ans et plus présentant un  facteur de risque.

Il comporte désormais un chapitre consacré aux adaptations transitoires des recommandations vaccinales en situation de pénurie de vaccins (contre la coqueluche, l’hépatite A, l’hépatite B, et la tuberculose).

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s15), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 27 cas pour 100 000 habitants, (IC 95% [17 ; 37]).
Neuf foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Grand Est (67 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 152]), Hauts-de-France (54, IC 95% [5 ; 103]), Bretagne (47, IC 95% [0 ; 117]) et Occitanie (43, IC 95% [5 ; 81]) et modérée en Centre-Val de Loire (37, IC 95% [4 ; 70]), Ile-de-France (28, IC 95% [0 ; 81]), Nouvelle-Aquitaine (25, IC 95% [0 ; 60]), Auvergne-Rhône-Alpes (25, IC 95% [0 ; 51]) et Corse (22, IC 95% [0 ; 63]).

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s15), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 86 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [69 ; 103]), en dessous du seuil épidémique (143 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Grand Est (151 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [63 ; 239]), Auvergne-Rhône-Alpes (139, IC 95% [84 ; 194]) et Corse (136, IC 95% [41 ; 231]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s15), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 0 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [0 ; 1]), en dessous du seuil épidémique (89 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, le taux d’incidence le plus élevé a été observé en Auvergne-Rhône-Alpes (5 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 15]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.