En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultations de médecine générale a été estimé à 140 cas pour 100 000 habitants IC 95% [75 ; 205].
L’association Asthme et Allergies met à disposition une carte d’allergique alimentaire. Une fois remplie, celle-ci permettra, en cas de besoin, d’identifier rapidement les personnes allergiques à un aliment et de mieux les prendre en charge.
Cette carte se présente sous la forme d’un mini-dépliant de la taille d’une carte de crédit. Elle rassemble les informations utiles à connaître, notamment : l’identité de son porteur, le ou les aliments auxquels il est allergique, les cordonnées de son médecin traitant ainsi que celles de la personne à prévenir en cas de problème. Y sont également indiqués la composition de son traitement d’urgence, le protocole à appliquer en cas de besoin (préalablement rempli avec son médecin) ainsi que le mode d’emploi des trois dispositifs d’adrénaline auto-injectable actuellement sur le marché.
Elle est disponible auprès de l’association sur simple demande en contactant le Numéro vert : 0 800 19 20 21 (appel gratuit).
Par ailleurs, c’est le 21 mars prochain qu’aura lieu la Journée française de l’allergie. A cette occasion, l’association Asthme et Allergies organisera de 13 h à 19 h, sur son site Internet, un tchat interactif sur cette thématique entre les internautes, des allergologues et une conseillère médicale en environnement intérieur. Chacun sera invité à échanger, témoigner et y poser des questions.
Pour sa part, le Cespharm vous propose des outils d’information rappelant les gestes à adopter pour limiter l’exposition aux allergènes présents dans l’environnement intérieur ou extérieur.
Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s10), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 161 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [141 ; 181]), en dessous du seuil épidémique (170 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Ile-de-France (244 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [86 ; 402]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (238, IC 95% [131 ; 345]) et Hauts-de-France (192, IC 95% [100 ; 284]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s10), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 17 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [11 ; 23]).
Cinq foyers régionaux d’activité modérée ont été observés en Normandie (32, IC 95% [0 ; 73]), Hauts-de-France (30, IC 95% [0 ; 93]), Bretagne (28, IC 95% [0 ; 71]), Grand Est (28, IC 95% [0 ; 60]) et Auvergne-Rhône-Alpes (22, IC 95% [3 ; 41]).
Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2017s10), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 26 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [18 ; 34]), en dessous du seuil épidémique (132 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Hauts-de-France (61 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [21 ; 101]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (40, IC 95% [0 ; 82]) et Grand Est (26, IC 95% [0 ; 54]).
Surveillance virologique : depuis la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 2923 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (2045 par les médecins généralistes et 878 par les pédiatres libéraux).
Parmi les 2918 prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 1433 (49,1%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. La majorité des virus grippaux détectés était de sous-type A(H3N2) (1403 / 1433 cas, soit 97,9%).
La semaine dernière, 32 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 3 (9,4%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. Le taux de positivité continue de diminuer.
Les virus détectés sont répartis de la façon suivante :
– 10 (0,3%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 1403 (48,1%) virus de type A(H3N2),
– 15 (0,5%) virus de type A non sous-typés,
– 2 (0,1%) virus de type B lignage Victoria,
– 2 (0,1%) virus de type B lignage Yamagata,
– 2 (0,1%) virus de type B lignage non déterminé.
Une seule co-infection de virus grippaux A et B été observée.
Les trois autres virus respiratoires testés sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). Depuis le début de la surveillance, Depuis le début de la surveillance, le HRV et le VRS ont circulé majoritairement, avec 268 (9,2%) et 257 (8,8%) prélèvements positifs.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (Centre coordonnateur Institut Pasteur Paris, Centre associé Hospices civils de Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des syndromes grippaux devrait continuer de diminuer légèrement dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.
Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
Un portail gouvernemental unique permet désormais à toute personne (professionnel ou usager), de déclarer « en quelques clics » tout événement indésirable ou effet inhabituel d’une substance, quelle qu’elle soit, ou d’un acte / examen médical.
Produit à usage médical (médicament, dispositif médical…), substance de la vie courante (complément alimentaire, cosmétique, produit d’entretien…). Tout évenement indésirable ou effet inhabituel ayant un impact négatif sur la santé peut désormais être déclaré sur le portail commun signalement.social-sante.gouv.fr, quelle qu’en soit la cause.
Cette plateforme hébergée par le site du ministère chargé de la Santé est ouverte à tous, professionnels de santé, usagers ou autres professionnels.
Elle permet également de signaler les événements liés à un acte ou un examen médical (dons de cellules, assistance médicale à la procréation, imagerie médicale…) et de réaliser toutes les déclarations de vigilance préexistantes.
Cet outil prévu dans la loi de modernisation de notre système de santé, vise à « renforcer la vigilance en matière de sécurité sanitaire » en « simplifiant les démarches de signalement ».
Selon la situation, le déclarant pourra :
- signaler en ligne ;
- être guidé vers d’autres systèmes de télédéclaration existants (vigie-radiothérapie par exemple) ;
- être informé de la marche à suivre pour certains cas spécifiques devant impérativement être notifiés par un professionnel de santé ou un professionnel spécialisé.
Dans un communiqué de presse rendu public le 13 mars 2017, Marisol Touraine précise que tous les recueils effectués par le biais de cette plateforme sont traités dans le respect de la confidentialité des données à caractère personnel, du secret médical et professionnel.
Si la déclaration de tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament est une obligation légale pour le pharmacien*, cette démarche (pour le médicament ou toute autre substance) est moins connue du grand public. Afin de la promouvoir, une fiche explicative peut être téléchargée, imprimée et remise au public au sein des officines, des PUI et des laboratoire de biologie médicale.
*Article L5121-25 du code de la Santé publique
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultations de médecine générale a été estimé à 4 cas pour 100 000 habitants IC 95% [0 ; 9].
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultations de médecine générale a été estimé à 50 cas pour 100 000 habitants IC 95% [15 ; 85].