En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 122 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [104 ; 140]), en dessous du seuil épidémique (180 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Auvergne-Rhône-Alpes (135 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [94 ; 176]), Pays de la Loire (135, IC 95% [24 ; 246]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (134, IC 95% [40 ; 228]), Occitanie (127, IC 95% [70 ; 184]) et Hauts-de-France (127, IC 95% [65 ; 189]).
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière (2017s08), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 24 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [17 ; 31]).
Huit foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Ile-de-France (43 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [3 ; 83]) et modérée en Normandie (37, IC 95% [4 ; 70]), Auvergne-Rhône-Alpes (31, IC 95% [10 ; 52]), Bourgogne-Franche-Comté (29, IC 95% [0 ; 60]), Centre-Val de Loire (26, IC 95% [0 ; 52]), Bretagne (24, IC 95% [0 ; 54]), Hauts-de-France (20, IC 95% [0 ; 48]), Hauts-de-France (20, IC 95% [0 ; 48]) et Grand-Est (19, IC 95% [0; 39])..

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 52 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [40 ; 64]) en dessous du seuil épidémique (150 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Corse (91 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [29 ; 153]), Pays de la Loire (80, IC 95% [0 ; 175]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (71, IC 95% [8 ; 134]) et Grand Est (71, IC 95% [4 ; 138]).
Bilan de l’épidémie 2016-2017 : l’épidémie aura duré 8 semaines entre le 12 décembre 2016 et le 05 février 2017 (semaines 2016s50 à 2017s05) et 1 772 000 personnes auraient consulté leur médecin généraliste pour un syndrome grippal (IC 95% [1 729 000 ; 1 815 000]). Le pic de l’épidémie a été atteint en semaine 2017s03 avec un taux d’incidence estimé à 410 cas pour 100 000 habitants. L’incidence est restée relativement modérée cette année.
Concernant les cas rapportés, durant les 8 semaines d’épidémie, l’âge médian des cas était de 31 ans. Les hommes représentaient 46,9% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation à la suite d’une consultation en médecine générale a été estimé à 0,5% (IC 95% [0,4 ; 0,7]).
Surveillance virologique: Depuis  la semaine 2016s40, date de début de la surveillance, 2828 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (1976 par les médecins généralistes et 852 par les pédiatres libéraux).  Parmi les 2827 prélèvements testés depuis le début de la surveillance, 1417 (50,1%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. La majorité des virus grippaux détectés était de sous-type A(H3N2) (1383 / 1417 cas), soit 97,6%). La semaine dernière, 49 prélèvements ont été testés. Parmi eux, 12 (24,5%) étaient positifs pour au moins un virus grippal. Le taux de positivité est en diminution cette semaine. Le virus grippal A(H3N2) reste le virus grippal principalement détecté.
–     10  (0,4%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 1383 (48,9%) virus de type A(H3N2),
–     21  (0,7%) virus de type A non sous-typés,
–       2  (0,1%) virus de type B lignage Victoria,
–       0  (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
–       2  (0,1%) virus de type B lignage non déterminé.
Une seule co-infection de virus grippaux A et B été observée.
Les trois autres virus respiratoires testés sont : le virus respiratoire syncytial (VRS), le Rhinovirus (HRV) et le Metapneumovirus (hMPV). Depuis le début de la surveillance, le HRV et le VRS ont circulé majoritairement, avec 264 (9,4%) et 254 (9,0%) prélèvements positifs.
Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (Centre coordonnateur Institut Pasteur Paris, Centre associé Hospices civils de Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], l’incidence des syndromes grippaux devrait continuer de diminuer légèrement dans les prochaines semaines.
Plus d’information sur les méthodes statistiques utilisées

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[3] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.

Durant tout le mois de mars, l’Institut national du cancer (INCa) lance une nouvelle campagne d’information sur le dépistage organisé du cancer colorectal. A cette occasion, le Cespharm vous propose une sélection d’outils destinés aux personnes âgées de 50 à 74 ans concernées par ce dépistage.

Les résultats d’une enquête menée par l’INCa en septembre dernier montrent que les risques liés à ce cancer et les bénéfices de son dépistage restent insuffisamment connus du public. Pourtant, il s’agit du 3e cancer le plus fréquent et du 2e cancer le plus meurtrier en France, avec près de 18 000 décès estimés en 2015. Or, il peut être guéri dans 9 cas sur 10 s’il est détecté à un stade précoce.

Cette année, l’INCa s’adressera tout particulièrement aux personnes ayant le moins recours à ce dépistage, notamment celles âgées de 50 à 60 ans. L’objectif est de leur faire prendre conscience de l’intérêt d’une détection précoce du cancer colorectal.

Pour rappel, dans le cadre du dépistage organisé, les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sans facteur de risque particulier sont invités tous les 2 ans à réaliser à leur domicile un test immunologique de recherche de sang occulte dans les selles. Ce test de dépistage est remis par leur médecin traitant et pris en charge à 100%. Il ne nécessite qu’un seul prélèvement et permet une meilleure détection des cancers colorectaux que le test Hémoccult.

Pour vous aider à relayer cette campagne, le Cespharm vous propose une affiche ainsi que deux documents à remettre au public (carte postale, dépliant présentant les avantages du test immunologique ainsi que l’intérêt et le déroulement du dépistage organisé). Un film d’animation sur les modalités de ce dépistage, élaboré par l’INCa, est également mis à votre disposition. Des versions multilingues de l’affiche de la campagne et du dépliant d’information peuvent être commandées sur le site de l’INCa.