Seul un Français sur 4 semble avoir conscience de l’existence d’un risque pour l’enfant à naître lorsque de l’alcool est consommé au cours d’une grossesse. C’est un des résultats d’une récente enquête réalisée pour l’Inpes et la Mildeca. « Zéro alcool pendant la grossesse » faites passer le message !

Retard de croissance du fœtus, accouchement prématuré, faible poids de naissance mais également troubles psychiques ou du comportement de l’enfant sont des conséquences possibles de la consommation d’alcool pendant la grossesse.

A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale, l’Inpes et la Mildeca publient les résultats d’une enquête sur les connaissances et la perception des risques de la consommation d’alcool au cours de la grossesse.

Les résultats sont édifiants : la problématique semble largement sous-estimée par le public ! En effet, seules 25 % des personnes interrogées étaient avisées du fait que même une faible consommation pouvait avoir des conséquences néfastes sur la santé de l’enfant. En dépit du message sanitaire préconisant, depuis 2006, l’absence de consommation d’alcool pendant la grossesse, près de 4 Français sur 10 considèrent « qu’un verre pour les grandes occasions ne pose pas de problème » et quasi autant estiment que les risques ne sont réels pour le nouveau-né que si la consommation est quotidienne.

Paradoxalement, plus de 9 personnes sur 10 approuvent l’apposition obligatoire du pictogramme sur les contenants des boissons alcoolisées et ¾ des Français jugent sa présence nécessaire pour limiter la consommation d’alcool chez la femme enceinte.

Au vu de ces résultats et alors que la consommation d’alcool se banalise chez les jeunes et augmente fortement chez les femmes, le message « zéro alcool pendant la grossesse » doit être martelé. Pour vous permettre de relayer cette information, le Cespharm vous propose une affiche et une carte postale.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 129 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [100 ; 158]), en dessous du seuil épidémique (178 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 1 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [0 ; 2]), en dessous du seuil épidémique (87 cas pour 100 000 habitants) [1].

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

Pendant tout le mois de septembre, le Cespharm s’associe à l’Inpes pour mobiliser les pharmaciens autour de la vaccination. De nombreux outils d’information intégrant les recommandations vaccinales 2015 sont mis à votre disposition.

La rentrée scolaire est un moment propice pour ouvrir le dialogue sur la vaccination et proposer aux familles de vérifier leur statut vaccinal. Une occasion supplémentaire de leur rappeler les recommandations vaccinales en vigueur et de les sensibiliser à l’importance de mettre à jour leurs vaccins.

Pour vous y aider, le Cespharm vous propose une sélection de documents d’information professionnelle et de brochures à remettre au public (carte postale présentant le calendrier vaccinal 2015 simplifié, livret intitulé « Comprendre la vaccination », dépliants d’information sur certaines vaccinations, carnet de vaccination des adultes et des adolescents,…).

Le calendrier vaccinal 2015, publié le 26 mars dernier, peut être consulté sur le site du ministère chargé de la Santé. Pour rappel, il ne comporte pas de nouvelle recommandation en population générale mais seulement des modifications mineures par rapport à 2014.