2,6 millions. Il s’agit du nombre de médicaments contrefaits saisis en France en 2014, un chiffre qui a doublé par rapport à 2013. Face à ce constat, une vaste campagne pour informer et conseiller le public a été mise en place. Une affiche et une brochure sont à votre disposition auprès du Cespharm.

Si la sécurisation du circuit de distribution du médicament en France contribue à empêcher la pénétration de contrefaçons dans la chaîne de distribution, le nombre de médicaments falsifiés saisis par les douanes françaises a toutefois doublé entre 2013 et 2014. Par ailleurs, l’OMS estime qu’un médicament sur deux, parmi ceux proposés sur Internet, serait contrefait.

C’est dans ce contexte que l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM) lance la campagne « Le faux médicament, késako ? ». Une affiche et une brochure pédagogique ont été élaborées dans ce cadre. Leur but ? Informer sur les dangers liés à ces contrefaçons, conseiller le public sur l’achat de médicaments en ligne et la conduite à tenir lors de séjours à l’étranger. Au fil de ses 15 pages, la brochure explique notamment l’importance de consulter la liste officielle des sites légaux de pharmacies en ligne et comment repérer un site Internet frauduleux.

La campagne s’appuie également sur le site Internet le-faux-medicament-kesako.com, ludique et riche en informations.

Pour sensibiliser vos patients à cette problématique croissante, le Cespharm met à votre disposition les outils de l’IRACM.

Vous êtes pharmacien, vous avez moins de 45 ans et vous êtes impliqué dans la prévention, l’éducation pour la santé ou l’éducation thérapeutique du patient ? Mettez vos travaux en valeur en postulant à l’édition 2015 du Prix du Cespharm ! La dead-line approche : vous avez jusqu’au 15 septembre.

Doté de 2 000 euros, le Prix du Cespharm (Comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française) est décerné chaque année par l’Ordre national des pharmaciens à un confrère, âgé de moins de 45 ans, qui par ses travaux ou publications a contribué à développer la prévention, l’éducation sanitaire ou l’éducation thérapeutique en France.

Le dossier de candidature est à déposer avant le 15 septembre 2015 au secrétariat de la présidence du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, 4 avenue Ruysdaël – 75379 Paris Cedex 08 (la liste des pièces à fournir est consultable dans le règlement du prix).

Deux cas autochtones de dengue ont été déclarés dans le Gard en fin de semaine dernière. Dans la foulée de cette annonce, le ministère chargé de la Santé diffuse une information sur la pathologie et ses moyens de prévention. Si vous souhaitez vous informer et communiquer sur le sujet, des documents pour vous et vos patients sont disponibles auprès du Cespharm.

L’Agence régionale de santé (ARS) de Languedoc Roussillon a officiellement déclaré deux cas de dengue chez des personnes n’ayant pas séjourné en zone endémique au cours des 15 jours ayant précédé les premiers symptômes.

A cette occasion, le ministère en charge de la Santé publie sur son site Internet, un document intitulé « La dengue : information et prévention« . Ce dernier rappelle le mode de transmission du virus, notamment par l’intermédiaire du moustique tigre, du genre Aedes, désormais présent dans 20 départements de l’Hexagone.

Les symptômes de la dengue sont souvent de type grippal et surviennent entre 3 et 14 jours après la piqûre. Le traitement n’est que symptomatique mais doit impérativement exclure l’aspirine et les AINS du fait d’un risque hémorragique. Vigilance donc !

Le ministère met également l’accent sur les moyens de prévention, évoquant les mesures de protection individuelles nécessaires durant la journée pour le moustique tigre. Attention également aux temps de protection des répulsifs : leur durée d’efficacité peut être réduite en journée notamment du fait de la sudation.

Pour communiquer sur cette pathologie et sa prévention, une affiche, une brochure grand public et un document professionnel sont mis à votre disposition par le Cespharm.