En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultations de médecine générale a été estimé à 64 cas pour 100 000 habitants IC 95% [24 ; 104].
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultations de médecine générale a été estimé à 113 cas pour 100 000 habitants IC 95% [51 ; 175].
Le Cespharm vous propose une nouvelle brochure d’informations et de ressources sur la contraception. Y sont notamment abordés les aspects pratiques des méthodes contraceptives les plus efficaces. Son objectif ? Vous aider à communiquer sur ce sujet parfois délicat, à accompagner les personnes dans leur choix contraceptif et à répondre à leurs questions.
Ce nouvel outil, intitulé « Contraception : conseiller et accompagner – rôle du pharmacien« , a été élaboré par le Cespharm, en partenariat avec un expert gynécologue, à partir des besoins et des attentes exprimés par un petit groupe de pharmaciens.
Il fait notamment le point sur les messages à délivrer et les attitudes à adopter lors de la dispensation d’une contraception régulière ou d’urgence, les modalités spécifiques de leur délivrance aux jeunes filles mineures, le risque thromboembolique des contraceptifs hormonaux combinés et le délai d’efficacité lors de l’instauration ou du changement d’une méthode contraceptive.
Il détaille également la conduite à tenir en cas d’oubli de pilule, de décollement ou de retard d’application d’un patch contraceptif, et d’expulsion ou de retard de mise en place d’un anneau contraceptif.
Il recense par ailleurs les différents documents à remettre au public sur la contraception et la contraception d’urgence, édités par l’ANSM, l’Inpes, le Cespharm et l’Assurance maladie. Ces outils peuvent être commandés sur le site du Cespharm. La brochure « Contraception : conseiller et accompagner – rôle du pharmacien » reste, quant à elle, accessible en téléchargement.
Le contraceptif d’urgence EllaOne peut désormais être dispensé sans ordonnance. Le Cespharm met à votre disposition une version actualisée de la brochure « La contraception d’urgence » ainsi qu’une fiche d’information professionnelle faisant le point sur les contraceptifs d’urgence hormonaux.
Conformément à la décision de la Commission Européenne en date du 7 janvier dernier, l’ulipristal acétate rejoint le lévonorgestrel comme contraceptif d’urgence non soumis à prescription médicale obligatoire. Il intègre, de fait, le dispositif de délivrance anonyme et gratuite de la contraception d’urgence aux mineures (Art. L.5134-1 du CSP). Ce dispositif concerne ainsi les spécialités Norlevo, Lévonorgestrel Biogaran et EllaOne.
Afin d’accompagner les femmes dans le choix d’un contraceptif d’urgence, le Cespharm vous propose une fiche synthétique sur la contraception d’urgence hormonale. Ce document présente, sous la forme d’un tableau comparatif, les éléments clés à connaître sur le lévonorgestrel et l’ulipristal : modes d’action, délais d’utilisation, modalités de prise, principales mises en garde et interactions médicamenteuses, informations et conseils à délivrer aux femmes concernées…
Par ailleurs, une version actualisée de la brochure « La contraception d’urgence » est mise à votre disposition. Editée par le Cespharm et l’Assurance maladie, cette brochure a été conçue pour accompagner la dispensation anonyme et gratuite de la contraception d’urgence aux mineures en pharmacie (Art. D.5134-1 du CSP). Support aux messages éducatifs délivrés par le pharmacien, elle est destinée à être remise systématiquement aux jeunes filles concernées.
La brochure « La contraception d’urgence » est éditée en deux versions : l’une destinée à la métropole et l’autre aux départements d’outre-mer proposant des contacts utiles spécifiques dans chaque DOM.
Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 34 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [22 ; 46]).
Quinze foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Corse (94 cas pour 100 000 habitants), Picardie (89), Lorraine (64), Haute-Normandie (63), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (61), Limousin (61), Nord-Pas-de-Calais (50) et Aquitaine (40) et modérée en Pays-de-la-Loire (33), Languedoc-Roussillon (31), Rhône-Alpes (29), Bretagne (29), Centre (27), Poitou-Charentes (23) et Ile-de-France (22).
Sentiweb Hebdo – Bulletin de la Semaine
Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 34 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [22 ; 46]), soit 22 000 nouveaux cas, en dessous du seuil épidémique (97 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Basse-Normandie (90 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [5 ; 175]), Ile-de-France (84, IC 95% [31 ; 137]) et Pays-de-la-Loire (80, IC 95% [0 ; 188]).
Bilan de l’épidémie 2015 : l’épidémie a duré 9 semaines, entre le 12 janvier et le 15 mars 2015 (semaine 2015s03 à 2015s11), 2 847 000 personnes auraient consulté leur médecin généraliste pour un syndrome grippal (IC 95% [2 793 000 ; 2 900 000]). La part attribuable à la grippe a été estimée à 2 343 000 (IP 90% [1 925 000 ; 2 749 000]).
Concernant les cas rapportés, durant les 9 semaines d’épidémie, l’âge médian des cas était de 32 ans (de 2 mois à 100 ans). Les hommes représentaient 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,3% (IC 95% [0,2 ; 0,4]).
Efficacité vaccinale : l’efficacité vaccinale (EV) estimée cette année est plus faible que les années précédentes, notamment chez les personnes de plus de 65 ans (EV=5%, IC95% [-8 ; 16]) [2]. Elle a été estimée à 61% (IC95% [51 ; 69]) chez les personnes de moins de 65 ans avec une maladie chronique (estimations incluant les données de l’ensemble de la période épidémique).
Surveillance virologique : depuis la semaine 2014s40, date de début de la surveillance, 2613 prélèvements ont été réalisés par des médecins du réseau Sentinelles. Pour 1450 de ces prélèvements, une détection positive a été obtenue pour les virus grippaux, qui se répartissent comme suit :
– 286 (19,7%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 798 (55,0%) virus de type A(H3N2),
– 2 ( 0,1%) virus de type A non sous-typé,
– 24 ( 1,7%) virus de type B lignage Victoria,
– 331 (22,8%) virus de type B lignage Yamagata,
– 14 ( 1,0%) virus de type B lignage non déterminé.
Cinq co-infections de virus grippaux ont été observées. Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse.
Prévision : selon le modèle de prévision basés sur les données historiques [3] et sur les données de ventes de médicaments (partenariat IMS-Health) [4], l’activité devrait continuer de diminuer et rester sous le seuil épidémique dans les prochaines semaines.
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Falchi A, et al. Field seasonal influenza vaccine effectiveness: Evaluation of the screening method using different sources of data during the 2010/2011 French influenza season. Hum Vaccin Immunother. 2013. 9(11):2453-9.
[3] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006.
[4] Vergu E, et al. Medication sales and syndromic surveillance, France. Emerg Infect Dis. 2006. 12(3):416-21.
Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 145 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [121 ; 169], (soit 94 000 nouveaux cas), en dessous du seuil épidémique (173 cas pour 100 000 habitants) [1].
Au niveau régional, les taux d’incidences les plus élevés ont été notés en : Lorraine (277 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [121 ; 433]), Picardie (262, IC 95% [22 ; 502]) et Champagne-Ardenne (246, IC 95% [85 ; 407]).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 23 ans (de 4 mois à 92 ans). Les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 2,9% (IC 95% [0,3 : 5,5]).
Prévision : le niveau d’activité des diarrhées aiguës pourrait rester stable dans les prochaines semaines.
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
En Ile-de-France, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultations de médecine générale a été estimé à 187 cas pour 100 000 habitants IC 95% [106 ; 268].