Pour sensibiliser les personnes âgées et leur entourage à la culture du Bien-vieillir, l’INPES étoffe son dispositif d’information en proposant notamment le guide « Bien vivre son âge ». Il s’adresse aux plus de 75 ans et vient compléter la brochure « Vieillir… et alors ? », destinée aux jeunes seniors.

Si 30 % du vieillissement personnel dépend de l’hérédité, les 70 % restants seraient étroitement liés au mode de vie et aux habitudes. Pour guider les plus de 75 ans et leurs proches dans une approche positive du vieillissement et « optimiser les chances d’une bonne santé physique, sociale et mentale », l’INPES et les organismes de retraite proposent la brochure « Bien vivre son âge ». A travers 40 pages, celle-ci détaille des messages de prévention en santé et des idées concrètes et faciles à appliquer afin de garder le moral, lutter contre l’isolement et éviter les accidents domestiques.

Disponible sur le site du Cespharm, le guide s’inscrit au sein d’un dispositif plus large comprenant notamment le tout récent site Internet reponses-bien-vieillir.fr et la brochure « Vieillir… et alors ? ». Le site reponses-bien-vieillir.fr propose 15 mini vidéos sur les différents aspects de cette thématique et autant de questions-réponses sous forme de texte. Deux guides en lien avec l’aménagement de l’habitat et les solutions de logement sont également consultables sur ce site.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 217 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [189 ; 245]), soit 140 000 nouveaux cas, en dessous du seuil épidémique (262 cas pour 100 000 habitants) [1].
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques [2], le niveau d’activité des diarrhées aiguës pourrait augmenter dans les prochaines semaines.
Un second modèle de détection des épidémies de gastroentérite repose sur les ventes de médicaments [3] (partenariat IMS-Health). La semaine dernière une des quatre classes médicamenteuses surveillées avait atteint son seuil d’alerte, confirmant une augmentation d’activité des gastroentérites.
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été notés en : Limousin (364 cas pour 100 000 habitants), Languedoc-Roussillon (353) et Ile-de-France (336).
Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 24 ans (de 1 mois à 96 ans). Les hommes représentaient 46% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité :le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,1% (IC 95% [0,0 ; 0,3]).

[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.
[2] Viboud C, et al. Prediction of the spread of influenza epidemics by the method of analogues. Am J Epidemiol. 2003 Nov 15;158(10):996-1006

[3] Pelat C, et al. A method for selecting and monitoring medication sales for surveillance of gastroenteritis. Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2010 Oct;19(10):1009-18.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 8 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [4 ; 12]).
Six foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Basse-Normandie (43 cas pour 100 000 habitants) et modérée en Limousin (36), Corse (33), Bourgogne (32), Auvergne (29) et Centre (22).