Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2014 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) n°16-17 du 3 juin 2014.

Les nouveautés par rapport aux recommandations 2013 concernent principalement :

les maladies d’importation susceptibles de s’implanter en France : le BEH intègre désormais un chapitre consacré à la gestion des situations à risque pour les voyageurs revenant en France. Il alerte notamment sur la menace d’introduction de la dengue et du chikungunya dans le sud de la France où le moustique vecteur Aedes albopictus colonise à présent 17 départements.

la chimioprophylaxie antipaludique : le tableau relatif à la chimioprophylaxie antipaludique recommandée selon les pays a été actualisé.

les mesures préventives antivectorielles : afin de limiter la multiplication des moustiques, il est recommandé de supprimer toutes les sources d’eau stagnante dans et autour des habitations. Seule la perméthrine reste autorisée pour l’imprégnation des vêtements et des moustiquaires.

la vaccination contre l’hépatite B : le schéma de primovaccination accéléré pour les adultes nécessitant une immunisation rapide comporte 3 doses désormais administrées sur 21 jours (J0, J7 ou J10 et J21, en remplacement du schéma M0-M1-M2).

L’intégralité des « Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2014 » peut être consultée sur le site de l’Institut de veille sanitaire (InVS).

A l’occasion de leur publication, le Cespharm met à votre disposition une version actualisée de sa brochure « Conseils aux voyageurs » à remettre aux personnes envisageant un séjour à l’étranger. Il vous propose également la brochure « Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ? », élaborée par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes à l’intention des voyageurs se rendant dans une zone tropicale.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 5 cas pour 100 000 habitants [1] (IC 95% [0 ; 11]), en dessous du seuil épidémique (67 cas pour 100 000 habitants).
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 32 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [19 ; 45]).
Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Languedoc-Roussillon (90 cas pour 100 000 habitants), Picardie (63) et Alsace (43) et modérée en Bretagne (35), Midi-Pyrénées (33), Rhône-Alpes (32) et Ile-de-France (26).

En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 107 cas pour 100 000 habitants [1] (IC 95% [72 ; 142]), en dessous du seuil épidémique (163 cas pour 100 000 habitants).
[1] Costagliola D, et al. A routine tool for detection and assessment of epidemics of influenza-like syndromes in France. Am J Public Health. 1991;81(1):97-9.

« Les plus beaux instants de sa vie peuvent cacher un danger imminent ». Tel est le slogan choisi par l’EAACI pour informer le public sur les allergies alimentaires et l’anaphylaxie. Pour vous aider à communiquer, le Cespharm distribue les outils de la campagne. Prêts à passer commande ?

La France arrive dans le trio de tête des pays européens ayant la plus forte prévalence d’allergies alimentaires ! A l’image des Italiens et des Allemands, les Français sont en effet 3.5 %, soit plus de 2 millions, à en souffrir.

Pour faire connaître le risque potentiellement mortel de choc anaphylactique et inciter les personnes à risque à consulter un médecin, l’European academy of allergy and clinical immunology (EAACI) lance, à l’échelle de l’Europe, une vaste campagne d’information sur cette problématique. Dans ce cadre, cet organisme de référence édite une affiche et un dépliant. Ces outils proposent un test en quatre questions permettant à chacun de déterminer s’il est à risque de choc anaphylactique. Un « oui » à l’une des quatre questions doit faire orienter le patient vers un médecin. Pour permettre aux pharmaciens de diffuser l’information, ces documents destinés au grand public sont disponibles à la commande auprès du Cespharm.