Avec plus de 61 000 nouveaux cas et 12 600 décès chaque année, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme.95% des femmes se déclarent favorables au dépistage organisé de ce cancer. Pourtant, moins d’une femme sur deux y participe. Proposé tous les 2 ans aux femmes de 50 à 74 ans sans symptômes ni facteurs de risque, il permet de détecter tôt un éventuel cancer à un stade précoce et d’augmenter ainsi les chances de guérison.Face à ce constat, l’INCa rappelle aux femmes concernées l’importance de se faire dépister tous les 2 ans contre ce cancer. « La personne la mieux placée pour vous convaincre, c’est vous. A partir de 50 ans, faites-vous dépister tous les 2 ans, vous vous en remercierez », tel sera le message diffusé largement pendant tout le mois d’octobre.Le dispositif de communication s’appuie notamment sur la diffusion de chroniques radio et le déploiement d’une campagne digitale.Le dépistage organisé en pratiqueLes femmes concernées sont invitées tous les 2 ans à bénéficier d’un examen clinique des seins et d’une mammographie avec "double lecture" (les examens jugés normaux sont systématiquement relus par un second radiologue), pris en charge à 100 %.Des outils pour communiquer Pour vous aider à relayer cette campagne, le Cespharm met à votre disposition :plusieurs affiches promouvant le dépistage organisé du cancer du sein,trois documents sur ce dépistage destinés aux femmes concernées : un dépliant synthétique (décliné également dans une version accessible à tous), un livretproposant une information plus détaillée et scientifiquement argumentée.Le dépistage organisé de ce cancer est également mis en avant dans les nouvelles boucles vidéos proposées pour les mois de septembre-octobre 2024 dans le programme "La minute santé publique".