La vaccination contre la covid-19 est proposée à tous les enfants âgés de 5 à 11 ans, avec une campagne de vaccination organisée à cette fin. Dans ce cadre, outre les médecins qui peuvent déjà prescrire et administrer ces vaccins, les infirmiers sont désormais autorisés à administrer ces vaccins pédiatriques sans prescription médicale préalable. A ce jour, les pharmaciens ne sont pas autorisés à vacciner cette population.
Afin d’augmenter le nombre d’effecteurs de la vaccination contre la COVID-19 en officine, l’arrêté autorise : les médecins, les infirmiers, l'ensemble des étudiants de santé pouvant déjà injecter les vaccins contre la covid-19 et ayant suivi la formation requise et sous la supervision d'un pharmacien, à l'exception des étudiants en 3ème cycle d'études de médecine principalement mobilisés dans les établissements de santé, ainsi que les professionnels de santé retraités, à vacciner dans les officines à partir de 20h les jours ouvrées, les dimanches et jours fériés.
Les étudiants en pharmacie pourront être mis à disposition des officines par leur établissement de formation.
L’arrêté précise également les modalités de rémunération pour les différents effecteurs.
Dépistage des mineurs facilité
A titre exceptionnel et dans l'intérêt de la protection de la santé, des tests rapides d'orientation diagnostique antigéniques sur prélèvement nasal pour la détection du SARS-CoV-2 peuvent être réalisés en période de circulation active du virus :
« 2° Par un pharmacien d'officine, dans le cadre d’un dépistage individuel de mineurs de moins de 12 ans, symptomatiques ou identifiées comme personnes contacts mentionnées au IV de l'article 11 de la loi n° 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l'état d'urgence sanitaire et complétant ses dispositions, lorsque le prélèvement nasopharyngé est rendu difficile ou impossible et conformément aux préconisations d'utilisation du fabricant et aux recommandations d'utilisation des tests publiées sur le site internet du ministère chargé de la santé.
Distribution de masques
L’arrêté prévoit également la distribution gratuite de masques de protection sanitaire directement par l'État, selon des modalités qui restent à définir, aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, de l'aide au paiement d'une complémentaire santé et de l'aide médicale de l'Etat.