Enjeu majeur de santé publique, le cancer colorectal touche chaque année en France plus de 47 000 personnes et est responsable de 17 100 décès. La participation à son dépistage organisé reste faible (34,3% de la population cible sur la période 2021-2022). Pourtant, détecté à un stade précoce, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.Face à ce constat, l’INCa rappelle l’importance, à partir de 50 ans, de se faire dépister contre ce cancer tous les 2 ans et avant tout symptôme. Pour relayer ce message, la campagne s’appuie notamment sur la diffusion en télévision et sur ledigital d’un nouveau spot qui aborde le sujet sur un ton léger et dédramatisant.Pour rappel, le dépistage organisé s’adresse aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans asymptomatiques et sans facteur de risque particulier. Les personnes concernées sont invitées tous les 2 ans à réaliser à leur domicile un test immunologique de recherche de sang occulte dans les selles (pris en charge à 100%).Un accès facilité au test de dépistageLes personnes cibles peuvent se procurer le kit de dépistage :auprès d’un pharmacien (sous réserve d’avoir suivi une formation) ou d’un médecin*, qui auront préalablement contrôlé leur éligibilité (questionnaire téléchargeable en cliquant ici),via le site de commande en ligne monkit.depistage-colorectal.fr : elles doivent y renseigner leur numéro d’invitation et répondre à un questionnaire d’éligibilité pour le recevoir directement à leur domicile.Des outils pour communiquer Pour vous aider à relayer cette campagne, le Cespharm vous propose :plusieurs affiches de promotion du dépistage organisé du cancer colorectal (comportant la mention "Retirez ici votre test"),le spot vidéo de la campagne (disponible aux formats portrait et paysage),une vidéo "Cancer colorectal : pourquoi se faire dépister ?",un guide pratique et un dépliant d’information simplifié accessible à tous sur ce dépistage, destinés aux personnes concernées.Le dépistage organisé de ce cancer est également mis en avant dans les nouvelles boucles vidéos proposées pour les mois de mars-avril 2024 dans le programme "La minute santé publique".* Médecin traitant, gastroentérologue, gynécologue et médecin d’un centre d’examen de santé du régime général de l’assurance maladie.