L’endométriose reste peu connue en France. Pourtant, elle touche 10 % des femmes en âge de procréer et peut avoir un retentissement important sur leur vie personnelle et professionnelle.Cette maladie inflammatoire chronique se caractérise par le développement, en dehors de l’utérus, de tissu semblable à la muqueuse interne utérine, colonisant parfois d’autres organes (par exemple les ovaires, la vessie, le vagin ou le rectum), voire des ligaments ou des nerfs.Les principaux symptômes sont plutôt bien identifiés : douleurs intenses pendant les règles, douleurs profondes lors des rapports sexuels, douleurs pelviennes, dysurie, douleurs à la défécation, infertilité. En raison de la multiplicité et de la variabilité des symptômes d’une femme à une autre, et aussi de la banalisation des douleurs pendant les règles, il faut en moyenne 7 ans pour diagnostiquer l’endométriose.Le ministère chargé de la Santé mène sa première campagne d’information sur cette maladie, traduisant ainsi l’un des engagements de la Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. Avec pour signature "En parler plus pour mieux la détecter", cette campagne vise à briser le tabou autour des symptômes, encourager à parler de cette maladie, et accélérer ainsi son diagnostic et sa prise en charge.<emphasis role="strong">Des outils pour co</emphasis><emphasis role="strong">mmun</emphasis><emphasis role="strong">i</emphasis><emphasis role="strong">quer</emphasis>Pour vous aider à ouvrir le dialogue sur cette thématique, le Cespharm met à votre disposition :les outils de la campagne, notamment : plusieurs affiches, deux flyers élaborés respectivement à l’intention du grand public et des patientes ;les ressources proposées par l’association EndoFrance : deux vidéos, une affiche rassemblant les principaux signes évocateurs de l’endométriose.

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