Marquée par la pandémie de Covid-19, l’année 2020 montre une forte baisse du nombre de découvertes de séropositivité du VIH (- 22% par rapport à 2019) et des IST bactériennes[1].
« La diminution du nombre de diagnostics d’infection à VIH est principalement expliquée par la diminution du recours au dépistage en 2020, notamment lors du 1er confinement. Elle pourrait également être due à une moindre exposition au VIH liée aux mesures de distanciation sociale » précise Mme Florence LOT de la Direction des maladies infectieuses de Santé publique France.
Dans ce contexte, il parait essentiel d’inciter la population à recourir à l’offre de dépistage, dans toutes ses modalités, afin de permettre une prise en charge la plus précoce possible. A cet effet, une mesure du Projet de Loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2022 prévoit un accès facilité au dépistage du VIH sans ordonnance et sans frais dans les laboratoires de biologie médicale.
À l’occasion du 1er décembre, Santé publique France rediffuse la campagne « Vivre avec le VIH, c’est d’abord vivre ». Celle-ci vise à déconstruire les idées reçues pour lutter contre les stigmatisations et inciter au dépistage. Elle a également pour objectif d’informer sur l’effet préventif du traitement antirétroviral appelé « TasP » pour l’acronyme anglais « treatment as prevention ».
La campagne s’appuie sur :
- cinq affiches mettant en scènes différents couples,
- des partenariats média (articles sur l’effet préventif du traitement-TASP) dans des supports (presse, radio, site internet) généralistes et communautaires,
- des témoignages vidéo de personnes vivant avec le VIH,
- des articles dans la presse professionnelle.
Le Cespharm vous accompagne en mettant à votre disposition différents outils sur la prévention du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles (thème « IST/VIH ») au sein de son catalogue.
[1] Bulletin de santé publique "Infection par le VIH et les IST bactériennes" du 30 novembre 2021