Chacun est présumé donneur, mais la loi impose aux équipes médicales de consulter les proches pour recueillir une éventuelle opposition du défunt. Or, lorsque le sujet n’a jamais été abordé, l'entourage rapporte une opposition dans plus d'un cas sur trois, privant des milliers de donneurs de leur droit à donner... et de patients d'une chance d'être sauvés.Le dernier baromètre réalisé en janvier 2023 par l’Agence de la biomédecine sur un échantillon représentatif de la population met en évidence que la grande majorité de la population (80%) est favorable au don d’organes, mais que seuls 47% des répondants en ont effectivement fait part à leurs proches. Pour réduire le nombre de donneurs potentiels non-prélevés, il est primordial d’encourager cet échange.Depuis fin mai, une série de spots TV sous forme de témoignages et mais aussi de spots à tonalité décalée est diffusée sur toutes les chaines nationales.En complément, une série de vidéos humoristiques intitulées “Les Zorganes” avec la signature « même en cas de malheur, la vie continue » est diffusée sur les réseaux sociaux afin de banaliser le sujet et faire de l’échange sur le don d’organes une information ordinaire à transmettre à ses proches.Les outils de cette campagne (affiche et brochure) sont à votre disposition sur le site du Cespharm ainsi qu’un document pour les professionnels de santé « Mieux comprendre pour mieux en parler ».