Le réchauffement climatique engendre une évolution de la répartition géographique des tiques, qui sont désormais de plus en plus présentes sous nos latitudes, dans les forêts et les campagnes, mais aussi dans les zones vertes urbaines et péri-urbaines.Inflammations de la peau, maux de têtes, fortes fièvres, les symptômes d’une piqûre de tique peuvent être multiples et parfois laisser des séquelles. Les tiques peuvent en effet être vecteur de maladies graves, comme la maladie de Lyme (maladie la plus fréquemment transmise par les tiques en France), l’encéphalite à tiques ou la fièvre hémorragique Crimée-Congo.Prévenir les piqûres de tiquesDu printemps à l’automne, lors d’une activité dans la nature, il est recommandé de :porter des vêtements couvrant les jambes et les bras (de préférence de couleur claire pour mieux voir les tiques),rentrer le pantalon dans les chaussettes,porter des chaussures fermées,appliquer un répulsif cutané sur les parties découvertes,prendre un tire-tique avec soi.Au retour d’une zone boisée ou broussailleuse, le promeneur doit inspecter le plus rapidement possible tout son corps, en particulier les aisselles, les plis du genou, les régions génitales, le nombril, les conduits auditifs, le cou et le cuir chevelu.Réagir en cas de piqûre de tiques Le premier geste à faire est de retirer la tique le plus rapidement possible à l’aide d’un tire-tique. La zone piquée doit ensuite être désinfectée et surveillée pendant 4 semaines à la recherche d’un érythème migrant ou d’une croute noire (nécessitant une consultation médicale).Des ressources pour (s’) informerPour vous aider à relayer ces mesures de prévention, le Cespharm met à votre disposition une vidéo, une affiche et une brochure à destination du public.La HAS propose par ailleurs sur son site internet deux fiches synthétiques, l’une sur la prévention des maladies vectorielles à tiques, la seconde sur la borréliose de Lyme