Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (COVID-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.En France métropolitaine, la semaine dernière (2022s20), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 82 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [70 ; 94]). Ce taux est stable par rapport à la semaine 2022s19 (données consolidées : 65 IC 95% [56 ; 74]).
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d'Azur (216 [120 ; 312]), Grand Est (115 [69 ; 161]) et Hauts-de-France (105 [38 ; 172]).
COVID-19 : l'incidence des IRA dues à la COVID-19 vues en consultation de médecine générale est basse (19 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [15 ; 23])) et reste stable par rapport à la semaine précédente 2022s19.
GRIPPE : L'épidémie de grippe est terminée en France métropolitaine. Des virus grippaux continuent de circuler de façon sporadique.
Autres virus respiratoires : circulation des rhinovirus.