Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (COVID-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.
En France métropolitaine, la semaine dernière (2022s22), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 73 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [62 ; 84]). Ce taux est stable par rapport à la semaine 2022s21 (données consolidées : 53 [45 ; 61]).
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Grand Est (178 [112 ; 244]), Provence-Alpes-Côte d'Azur (165 [81 ; 249]) et Hauts-de-France (90 [36 ; 144]).
COVID-19 : l'incidence des IRA dues à la COVID-19 vues en consultation de médecine générale est basse (16 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [12; 20])) et stable par rapport à la semaine précédente 2022s21.
GRIPPE : l'épidémie de grippe est terminée en France métropolitaine. Des virus grippaux continuent de circuler de façon sporadique.
Autres virus respiratoires : faible circulation du virus respiratoire syncytial (VRS).