Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (COVID-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.En France métropolitaine, la semaine dernière (2022s24), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 95 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [82 ; 108]). Ce taux est en légère augmentation par rapport à la semaine 2022s23 (données consolidées : 75 [65 ; 85]).
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d'Azur (151 [69 ; 233]), Hauts-de-France (147 [62 ; 232]) et Corse (137 [64 ; 210]).
COVID-19 : l'incidence des IRA dues à la COVID-19 vues en consultation de médecine générale (37 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [30 ; 44])) est en augmentation par rapport à la semaine précédente 2022s23.
GRIPPE : l'épidémie de grippe est terminée en France métropolitaine. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le Bilan de l'épidémie de grippe saisonnière 2021-2022 en page 2 du bulletin de cette semaine.
Autres virus respiratoires : très faible circulation.