Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (COVID-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.
En France métropolitaine, la semaine dernière (2022s26), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 152 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [135 ; 169]). Ce taux est en augmentation par rapport à la semaine 2022s25 (données consolidées : 101 [90 ; 112]).
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Grand Est (267 [178 ; 356]), Provence-Alpes-Côte d'Azur (259 [135 ; 383]) et Ile-de-France (163 [122 ; 204]).
COVID-19 : l'incidence des IRA dues à la COVID-19 vues en consultation de médecine générale (72 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [61 ; 84])) poursuit l'augmentation observée depuis cinq semaines.