Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (Covid-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.
En France métropolitaine, la semaine dernière (2022s29), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 113 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [95 ; 131]). Ce taux est stable par rapport à la semaine 2022s28 (données consolidées : 111 [96 ; 126]), mais en diminution depuis la semaine 2022s27.
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d'Azur (318 [115 ; 521]), Nouvelle-Aquitaine (218 [120 ; 316]) et Bourgogne-Franche-Comté (163 [78 ; 248]).
COVID-19 : En semaine 2022s29, l'incidence des cas de Covid-19 présentant des signes respiratoires vus en consultation de médecine générale a été estimée à 62 cas pour 100 000 habitants (IC95% [47; 77]), ce qui représente 40 905 [30 925; 50 885] nouveaux cas de Covid-19 présentant des signes respiratoires ayant consulté un médecin généraliste. Cette incidence est en diminution depuis les semaines, 2022s27 (données consolidées, 80 cas pour 100 000 habitants [69 ; 91]) et 2022s28 (64 cas pour 100 000 habitants [51 ; 77]).