Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (Covid-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.En France métropolitaine, la semaine dernière (2022s33), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 54 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [41 ; 67]). Ce taux est stable par rapport à la semaine 2022s32 (données consolidées : 62 [49 ; 75]), mais toujours en diminution depuis la semaine 2022s27.
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d'Azur (112 [24 ; 200]), Occitanie (90 [33 ; 147]) et Nouvelle-Aquitaine (86 [36 ; 136]).
COVID-19 : le taux d'incidence des cas de Covid-19 présentant des signes respiratoires vus en consultation de médecine générale a été estimé à 17 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [12 ; 23]), ce qui représente 11 487 [7 828 ; 15 146] nouveaux cas de Covid-19 présentant des signes respiratoires ayant consulté un médecin généraliste.
Ce taux est toujours en diminution par rapport à ceux des dernières semaines (données consolidées pour 2022s32 : 22 [14 ; 30]).