Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (Covid-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.
En France métropolitaine, la semaine dernière (2023s40), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 252 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [228 ; 276]).
Sous réserve de la consolidation à venir des données de la semaine, ce taux est stable par rapport à la semaine précédente (données consolidées pour 2023s39 : 237 [218 ; 256]).
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Grand Est (394 [293 ; 495]), Bretagne (372 [274 ; 470]) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (307 [189 ; 425]).
Circulation des virus respiratoires : depuis la reprise de la surveillance virologique des IRA pour la saison 2023/2024 le 25 septembre dernier (2023s39), on note principalement la circulation du SARS-CoV-2 (Covid-19) et du rhinovirus.
COVID-19 : le taux d'incidence des cas de Covid-19 présentant des signes respiratoires vus en consultation de médecine générale a été estimé à 76 cas de pour 100 000 habitants (IC 95% [67 ; 86]), soit 50 800 [44 244 ; 57 356] nouveaux cas.
Sous réserve de la consolidation à venir des données de la semaine, ce taux est stable par rapport à la semaine précédente (données consolidées pour 2023s39 : 77 [67 ; 86]). On observe cependant un ralentissement de l'activité depuis deux semaines.