Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (Covid-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.
En France métropolitaine, la semaine dernière (2023s42), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 218 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [196 ; 240]).
Sous réserve de la consolidation à venir des données, ce taux est stable par rapport à la semaine précédente (données consolidées pour 2023s41 : 193 [177 ; 209]).
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Grand Est (507 [368 ; 646]), Bretagne (253 [172 ; 334]) et Nouvelle-Aquitaine (233 [143 ; 323]).
Covid-19 : le taux d'incidence des cas de Covid-19 vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë a été estimé à 57 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [46 ; 67]).
Sous réserve de la consolidation à venir des données, ce taux est stable par rapport à celui de la semaine précédente (données consolidées pour 2023s41 : 57 [50 ; 64]). On observe cependant une diminution de l'incidence des cas de Covid-19 vus en consultation de médecine générale pour une IRA depuis fin septembre (2023s38).
Circulation des autres virus respiratoires : depuis la reprise de la surveillance virologique des IRA pour la saison 2023/2024 le 25 septembre dernier (2023s39), on note principalement la circulation du SARS-CoV-2 (Covid-19) et du rhinovirus, mais aussi une augmentation de la circulation du VRS depuis la semaine dernière (2023s42).