Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (Covid-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.En France métropolitaine, la semaine dernière (2023s43), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 191 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [169 ; 213]).
Sous réserve de la consolidation à venir des données, ce taux est stable par rapport à la semaine précédente (données consolidées pour 2023s42 : 187 [170 ; 204]).
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Bourgogne-Franche-Comté (297 [184 ; 410]), Hauts-de-France (264 [168 ; 360]) et Grand Est (257 [167 ; 347]).
Covid-19 : le taux d'incidence des cas de Covid-19 vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë a été estimé à 44 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [37 ; 52])
Sous réserve de la consolidation à venir des données, ce taux poursuit la diminution observée depuis fin septembre (2023s38) (données consolidées pour 2023s42 : 48 [40 ; 57]).
Circulation des autres virus respiratoires : depuis la reprise de la surveillance virologique des IRA pour la saison 2023/2024 le 25 septembre dernier (2023s39), on note principalement la circulation du SARS-CoV-2 (Covid-19) et du rhinovirus.