Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (Covid-19), les virus grippaux et d'autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.
En France hexagonale, la semaine dernière (2024s40), le taux d'incidence des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 203 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [195 ; 212]) (sources de données : Sentinelles et Electronic Medical Records (EMR) IQVIA).
Sous réserve de la consolidation à venir des données, ce taux est stable par rapport à la semaine précédente (données consolidées pour 2024s39 : 209 [201 ; 217]).
Au niveau régional, les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en : Bretagne (328 [272 ; 384]), Grand Est (295 [261 ; 330]) et Hauts-de-France (241 [213 ; 269]).
Circulation des virus respiratoires : depuis la reprise de la surveillance virologique des IRA pour la saison 2024/2025 le 30 septembre dernier (2024s40), on note principalement la circulation du SARS-CoV-2 (Covid-19) et du rhinovirus.
Covid-19 : le taux d'incidence des cas de Covid-19 vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë a été estimé à 67 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [59 ; 76]), soit 45 018 [39 326 ; 50 710] nouveaux cas (sources de données : Sentinelles).
Sous réserve de la consolidation à venir des données, ce taux est en diminution par rapport à la semaine précédente (données consolidées pour 2024s39 : 83 [74 ; 91]).