La lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité érigée en Grande Cause Nationale depuis 2017. Mais 7 ans après le mouvement #MeToo et 5 ans après le Grenelle des violences conjugales, les faits de violences sexistes et sexuelles persistent. Ces dernières années, et plus encore ces derniers mois, une forme de violence encore méconnue et sous-estimée a fait irruption : la soumission chimique. Celle-ci désigne l’administration d’une ou plusieurs substances psychoactives à l’insu des victimes ou sous la menace, à des fins criminelles ou délictuelles. Contrairement aux idées reçues, elle ne se limite pas au GHB et n’est pas réservée au contexte festif. Avec le soutien du ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Egalité entre les femmes et les hommes, une campagne nationale d’affichage est déployée auprès de tous les pharmaciens en contact avec le public (officines, LBM, PUI). Son objectif ? Sensibiliser à la soumission chimique, orienter les victimes, leurs proches et plus largement le public vers la plateforme et le numéro national dédiés. <emphasis role="strong">Promouvoir la pl</emphasis><emphasis role="strong">ateforme nationale dédiée à la soumission chimique</emphasis>Cette plateforme permet aux victimes suspectant une soumission chimiqued’entrer en contact avec une équipe de pharmacologues spécialisés formés à l’écoute et aux violences et harcèlements sexistes et sexuels, via un service de téléconseil strictement confidentiel joignable au 01 40 05 42 70 (ouvert du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 18h). Elle propose des informations sur le circuit de prise en charge et fournit des contacts utiles pour les démarches à effectuer (dépôt de plainte, signalement en ligne, adresses des laboratoires agréés pour les analyses toxicologiques, accompagnements psychologique et juridique, …).Pour vous aider à faire connaître cette plateforme, le Cespharm met à disposition en téléchargement l’affiche de la campagne, un flyer destiné au public et une vidéo de sensibilisation.
